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Aux armes, nains et gobelins !

Le plus célèbre jeu de figurines sur plateau se lance à l’assaut d’internet (et de world of warcraft), avec un jeu de rôle massivement multijoueur diablement convaincant.

Comme tout jeu de rôle massivement multijoueur, Warhammer Age of Reckoning débute par la sélection de son camp. D’un côté l’Ordre, qui regroupe les nains, les hauts elfes et les humains, de l’autre la Destruction, qui rassemble les peaux vertes (orcs, gobelins…), le chaos et les elfes noirs. Vient ensuite le choix du serveur, selon qu’on souhaite se battre contre les autres joueurs, ou seulement en se rendant dans des zones spéciales. Enfin, la partie la plus intéressante repose sur la création de son avatar. Les choix sont classiques (guerriers, soigneurs, lanceurs de sorts…).Avec Warhammer, on peut personnaliser son héros en modifiant visages et chevelures ou en ajoutant des accessoires. Choix plus vaste que sur World of Warcraft, mais moins, toutefois, que ce qu’offre Age of Conan. Le jeu peut alors commencer. Warhammer, comme Dark Age of Camelot avant lui, fonctionne sur le principe du RVR (Royaume contre Royaume). Selon le camp et la race choisie, le joueur débute dans une zone du jeu séparée de celle de son ennemi héréditaire (hauts elfes contre elfes noirs ; nains contre peaux vertes…) par une région tampon dont chaque partie tente de prendre le contrôle.Bien sûr, les races d’un camp peuvent se rendre dans les royaumes alliés. L’avantage, c’est qu’il existe des zones pour les différents niveaux d’expérience du joueur : les novices peuvent, après quelques heures de jeu, rejoindre un groupe partant en campagne dans la zone RVR. C’est d’ailleurs la phase du jeu la plus distrayante et la plus dynamique.

Des connaissances payantes

En effet, pour attaquer les tours, et plus tard, les forts et même la capitale adverse, les joueurs peuvent utiliser des engins de siège tels que les canons ou le bélier. Les défenseurs ne sont pas en reste, utilisant canons et huile bouillante. Bien sûr, les combats au corps à corps ou par magie interposée constituent le gros de l’affrontement. Chaque bastion capturé à l’ennemi rapporte des points de victoire à investir dans des équipements et des caractéristiques. Outre les combats en zone frontière, les joueurs peuvent s’affronter dans des champs de bataille fermés, les instances, là encore pour gagner en expérience et prestige. En effet, contrairement à World of Warcraft, tuer un joueur adverse rapporte des points d’expérience. Outre les combats RVR, Warhammer propose un système de quêtes à l’intérêt variable, mais aussi des quêtes publiques. Celles-ci se déroulent dans des zones spécifiques et les joueurs qui s’y rendent peuvent y participer en vue d’obtenir une partie du trésor final.L’une des excellentes innovations de ce jeu réside dans le Livre de la Connaissance : il répertorie toutes les actions effectuées, mais aussi les personnages rencontrés, les monstres affrontés… Plus le héros acquiert de connaissances sur un sujet donné, plus il gagne en efficacité. Globalement, Warhammer est une réussite. Bien sûr, les graphismes auraient pu être plus fins et les décors plus détaillés, les musiques plus variées, l’aspect économique plus original, mais le résultat reste très convaincant. Et le jeu ne souffre quasiment d’aucun bogue. Étonnant.

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Philippe Fontaine