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Pour contrôler certains produits alimentairesLes nez électroniques sont d’ores et déjà utilisés par de nombreux industriels, notamment par les professionnels des cosmétiques et de l’agroalimentaire. Une…

Pour contrôler certains produits alimentaires

Les nez électroniques sont d’ores et déjà utilisés par de nombreux industriels, notamment par les professionnels des cosmétiques et de l’agroalimentaire. Une démonstration probante a, par exemple, été réalisée avec le nez
commercialisé par la société Alpha MOS. Celui-ci permet d’analyser précisément la composition et la provenance d’un mélange d’épices. En quelques secondes, il identifie chacune des épices, et permet ensuite de détecter si une autre a été ajoutée au
mélange. D’autres tests ont été menés avec le Cyranose, de la société Cyrano Sciences. Ce nez électronique portable de la taille d’un talkie-walkie peut être utilisé pour vérifier la pureté de solvants, contrôler la qualité d’eaux minérales ou de
déodorants, ou détecter des aliments avariés. Il coûte quand même 6 800 euros (44 605 F).

Pour déceler la présence de virus ou d’infections

Un diagnostic médical nécessite de nombreux tests et analyses, souvent longs (deux à cinq jours) et coûteux. D’où l’intérêt d’un nez électronique capable de repérer la présence de bactéries dans un prélèvement. La société
anglaise Osmetech commercialise un nez utilisant un ensemble de 48 capteurs. En seulement quelques minutes, il peut analyser l’urine d’une patiente et détecter une éventuelle infection vaginale. La Food and Drug Administration, qui autorise la mise
sur le marché américain des médicaments, lui a donné un agrément en janvier dernier. La société expliquait fin avril que ses capteurs peuvent également ‘ aider à détecter le virus SRAS ‘, et annonçait
avoir vendu à la Chine des équipements électroniques dédiés à lanalyse des gaz du sang.

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Cyril Fiévet