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Adieu DRM, bonjour DRM

Cette fois, c’est sûr : les DRM vont finir aux oubliettes. Ces fameux systèmes de gestion de droits sur les oeuvres numériques (qui déterminent notamment le…

Cette fois, c’est sûr : les DRM vont finir aux oubliettes. Ces fameux systèmes de gestion de droits sur les oeuvres numériques (qui déterminent notamment le nombre de copies que l’on peut faire d’un morceau de
musique dûment acheté chez un disquaire en ligne) n’ont plus la cote, y compris chez leurs défenseurs d’hier. Face aux innombrables critiques des consommateurs et même de la Commission européenne, de plus en plus d’acteurs du
secteur abandonnent ces verrous qui empoisonnent davantage les acheteurs ‘ légitimes ‘ que les ‘ pirates ‘ qui les font facilement sauter !Ainsi, après la Fnac et Virgin, qui proposent depuis quelques semaines plusieurs centaines de milliers de titres sans protection en téléchargement payant, c’est Apple qui vient de déverrouiller complètement le catalogue
d’EMI sur l’iTunes Music Store, moyennant une ‘ légère ‘ augmentation de tarif…On pourrait sourire cyniquement en songeant au temps gaspillé et aux sommes investies pour développer et mettre en place ces insupportables dispositifs anticopie ?” et à tous les discours moralisateurs que nous ont assénés maisons
de disques et éditeurs…
 ?”, mais il vaut mieux laisser les DRM disparaître misérablement et saluer l’arrivée de… la DRM ! Derrière cet acronyme trompeur (qui signifie Digital Radio Mondiale) se cache l’une des
deux normes retenues en France pour la radio numérique (l’autre étant laT-DMB, pour Terrestrial Digital Multimedia Broadcasting).En effet, après le succès incontesté de la TNT, les pouvoirs publics et les diffuseurs ont réussi à se mettre d’accord pour amorcer ce virage tant attendu. A partir de 2008, les traditionnelles bandes AM et FM laisseront la place
à des technologies de diffusion basées sur un encodage audio en MPeg4 AAC, avec, à la clé, des avantages bien réels pour l’auditeur (son dépourvu de parasites et de souffle, recherches des tations par nom, informations textuelles sur les
programmes, etc.).On voit déjà les industriels se frotter les mains en songeant aux millions de postes à remplacer par des récepteurs de nouvelle génération. Il reste juste à espérer qu’ils n’en profiteront pas pour y intégrer de nouveaux
empêcheurs d’écouter en rond…(*) rédacteur en chef

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Felix Marciano*