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Achat de musique en ligne : légal, mais cher et contraignant

Longtemps considérée comme le nouvel Eldorado des majors du disque, la vente de musique en ligne a connu de nombreux déboires. Trop chers, pas assez pratiques,…

Longtemps considérée comme le nouvel Eldorado des majors du disque, la vente de musique en ligne a connu de nombreux déboires. Trop chers, pas assez pratiques, de nombreux sites s’y sont essayé et ont échoué. Pourtant, d’autres y croient encore, sans doute galvanisés par le succès de iTunes, le service de vente en ligne d’Apple, aux Etats-Unis. Depuis le 15 août dernier, les Français équipés d’un PC et d’une connexion à haut débit peuvent donc acheter simplement de la musique numérique sur MSN, Tiscali, MTV, Wanadoo et Alapage. Peu innovants, les cinq sites s’appuient sur le même prestataire, OD2.com. Les offres sont donc sensiblement identiques, et seuls les tarifs varient d’un site à l’autre.Après avoir fait le plein de ‘ crédits ‘ (comptez environ 14 euros, soit 92 francs, pour 1 500 crédits), l’acheteur a accès à un catalogue d’environ 200 000 titres, qu’il pourra soit écouter en ligne, soit télécharger sur son disque dur, de façon temporaire (avec un nombre d’écoutes limité) ou définitive.A titre indicatif, l’album que nous avons téléchargé de façon définitive nous a coûté 1 250 crédits pour 12 titres, soit 11,65 euros, un prix équivalent à celui trouvé dans le commerce pour le même album. A ceci près qu’on ne dispose pas du livret, et que la musique téléchargée est protégée : elle ne peut être écoutée qu’avec Windows Media Player (version 7 ou suivante), ou un baladeur numérique acceptant le format WMA. Et si les fichiers peuvent être gravés sur un CD-R à des fins de sauvegarde, il est impossible de graver un CD-Audio pour recréer un véritable album et l’écouter ensuite sur une chaîne de salon ou un autoradio. Dans ces conditions, le service ne se révèle vraiment intéressant que si l’on recherche un morceau particulier sans acheter un album complet pour se le procurer.A condition encore d’accepter de ne pouvoir écouter comme on lentend la musique dont on est propriétaire !

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Stéphanie Chaptal