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À quand la fin du code-barres ?

S’équiper d’étiquettes électroniques, d’accord. Mais lesquelles et à quel coût ? Deux obstacles freinent la diffusion massive d’applications à base de RFID : l’absence de norme et le prix des systèmes. Ils devraient bientôt être
levés.

Adopter des standards

Aujourd’hui, une étiquette électronique de marque X n’est pas forcément compatible avec un lecteur de marque Y. Alors, les entreprises attendent pour investir. ‘ Sans norme, pas de généralisation
possible
, confirme Pierre Georget, président de la commission RFID de l’Afnor (association française de normalisation). L’intérêt de ces étiquettes vient du fait que leur contenu peut être modifié. Mais pour cela, il faut que
tous les acteurs disposent de protocoles communs. ‘
Ceux-ci se mettent en place : un premier standard est attendu fin 2003 pour les étiquettes communiquant sur la bande de fréquence 13,56 MHz.

Réduire les coûts

Une étiquette coûte aujourd’hui entre 0,5 et 1,5 euro, sans batterie. Et si on lui en ajoute une, le prix s’envole. Quant au lecteur, il peut atteindre 3 000 euros ! Ce coût est supportable pour les entreprises qui utilisent ­
et réutilisent ­ des étiquettes électroniques en circuit fermé. Il ne l’est pas dans la grande distribution, où l’étiquette est conservé par le client. Pour cela, il faudrait que le prix de l’étiquette descende à 0,05 euro. Patience, préconisent les
études de cabinets spécialisés qui estiment que, grâce à l’accroissement des volumes, la technologie sera économiquement viable aux alentours de 2006-2008.

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Perrine Vennetier