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A la limite du hors-jeu

Pour les non-initiés, rien ne ressemble plus à un jeu de football qu’un autre jeu de football. On y trouve fatalement 22 bonshommes en short tentant…

Pour les non-initiés, rien ne ressemble plus à un jeu de football qu’un autre jeu de football. On y trouve fatalement 22 bonshommes en short tentant de pousser un ballon au fond des filets adverses ; on contrôle toujours le
joueur le plus proche de la balle ; l’action se déroule sur un fond vert pelouse ; et un lancinant bruit de foule émaillé de quelques commentaires tient lieu d’ambiance sonore. Le nouveau millésime de Fifa reprend ces fondamentaux en
conservant toutes les qualités qui font la force des précédentes versions : une belle modélisation des joueurs et des stades, une prise en main facile et même un mode Carrière permettant d’endosser le costume d’entraîneur et de gérer une équipe
durant quinze années (avec les transferts, les entraînements, la recherche de nouveaux talents, etc. ). L’une des grandes forces du jeu tient d’ailleurs à la fidélité avec laquelle sont reproduites les équipes réelles, avec de nombreux clubs
disponibles (jusqu’à la division 4 anglaise).Las, les matchs manquent cruellement de réalisme ; l’animation des joueurs est répétitive ; les actions et les gestes techniques se suivent et se ressemblent, la balle semble coller au pied des attaquants et les défenseurs
foncent parfois sans raison jusqu’à la ligne de touche… De même, la gestion tactique s’avère limitée (impossible par exemple de positionner ses joueurs sur le terrain ou de choisir le type de marquage). Bref, s’il pourra convenir à des
amateurs, Fifa 2006 reste bien loin d’offrir le même plaisir que Pro Evolution Soccer, le titre favori des footballeurs professionnels.

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Benjamin Peyrel