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1 – Réglez votre appareil

Avant de photographier, apprenez à maîtriser les différents réglages et à les repérer sur l’appareil. Certains ajustements ne sont pas possibles ? Vous pourrez les appliquer sur votre PC avec un logiciel de retouche
d’images.

La prise en main de tout appareil numérique commence par la configuration de paramètres généraux. Réglez la date et l’heure. Vous en aurez besoin, par la suite, pour retrouver sur votre PC des photos prises à un moment précis.
Spécifiez aussi un délai d’extinction automatique de votre appareil, pour économiser l’alimentation en cas d’inactivité.Un réglage important concerne la numérotation des fichiers (Image001, Image002…) qui peut être remise à zéro à chaque changement de carte mémoire. Préférez une numérotation continue, cela évitera des problèmes
de doublons au moment de transférer des photos sur votre disque dur.Certains appareils, notamment ceux de Casio, Nikon ou Olympus, permettent d’enregistrer plusieurs configurations utilisateurs, qui mettent immédiatement l’appareil en condition pour certains
types de prises de vue. Vous pourrez ainsi créer plusieurs jeux de réglages correspondant à des usages comme le portrait, la macrophotographie ou la photo d’action. Cela évite de jongler avec les boutons et les menus pour configurer
l’appareil.Parmi les réglages liés à la prise de vue, distinguez ceux qui concernent l’aspect photographique des ajustements liés au numérique. Les premiers, que l’on retrouve en photo argentique, concernent la mesure de l’exposition, la
cadence de prise de vue (photo par photo ou mode rafale), la mise au point ou l’usage du retardateur.Sachez que certains appareils sont capables de faire la mise au point sur un sujet qui n’est pas au centre de l’image. Mais ce réglage se paye souvent par un délai allongé entre le déclenchement et la prise de vue. Il s’agit d’un
défaut fréquent, qui n’affecte quasiment pas les reflex numériques à objectifs interchangeables. Désactivez cette fonction si vous êtes sûr que le sujet se trouve au centre du viseur. Par ailleurs, pensez à enclencher le déclencheur à mi-course : la
mise au point sera déjà effectuée, et la prise de vue facilitée.Le flash provoque souvent des effets involontaires, notamment le phénomène des yeux rouges, résultant de l’éclairement de la rétine. La fonction anti-yeux rouges ôte souvent toute spontanéité aux photos, par l’émission d’un
pré-éclair du flash ou l’allumage d’une lampe qui force la pupille à se fermer. Mieux vaut s’en passer et modifier l’image sur le PC, avec un logiciel de retouche. Tous disposent maintenant d’une fonction pour corriger les yeux rouges.Si vous utilisez le flash pour la macro-photographie ou les portraits rapprochés, vérifiez si l’appareil propose un correcteur d’éclair : il diminue la puissance du flash et évite les visages trop blancs. Parmi les ajustements
numériques, le choix du format de fichier, de la définition et du niveau de compression est important pour optimiser la qualité de la photo et la capacité de la carte mémoire.Si vous faites des photos d’événements sportifs, sachez que l’enregistrement en Tiff ou Raw rend indisponible l’appareil quelques secondes à l’issue du déclenchement, alors que le délai est plus court avec le format JPeg.Les reflex numériques, qui disposent d’une mémoire tampon de 64 Mo (256 Mo avec l’EOS 10B, de Canon) ne sont pas pénalisés par ce choix. Par ailleurs, de plus en plus d’appareils vous laissent définir contraste et
saturation des couleurs. C’est un bon moyen d’obtenir un rendu correspondant à vos goûts. Usez et abusez de ces paramètres si vous aimez les ambiances exubérantes.En revanche, préférez des réglages médians si vous partagez vos photos, pour laisser à vos proches le choix des couleurs. Ils pourront les modifier à l’aide d’un logiciel.

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Laurent Katz