Aussitôt dit, aussitôt fait ! Me voilà lancé dans l’analyse de la circulation des feuilles de papier. Les fax, qui n’ont toujours pas été totalement remplacés par les mails, peuvent aisément être acheminés sur le poste du destinataire.Pour les documents arrivant déjà sous forme papier, il faut une usine à numériser en masse et rapidement. Ajoutons un logiciel de workflow pour recréer les différents parcours des documents et les étapes de validation. Notre serveur Domino fera l’affaire. Reste à réaliser les développements…Résultat : techniquement, aucun obstacle ne semble empêcher la démarche zéro papier. Mais c’est compter sans l’homme. Il a suffi qu’un chef de département refuse cette évolution pour remettre en cause le projet. Modeste puisqu’il ne s’agissait que de validation des feuilles de présence et des notes de frais.Le chef récalcitrant n’est même pas de la génération zéro micro, ce qui excuserait ce comportement… surprenant. Mais il a ses raisons : “Je préfère le papier, l’écran me fait mal aux yeux”, m’a-t-il dit ! Je me demande si son refus ne doit pas s’expliquer autrement.Si nous arrivions au zéro papier, la direction informatique, souvent considérée comme un Big Brother, disposerait d’un monopole de l’information. De quoi déplaire à certains petits barons… Tant pis, le zéro papier n’est pas pour demain. Je vais me contenter dun reposant zéro boulot…Prochaine chronique mardi 16 juilletMM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mardi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leurs expériences. Cette semaine, Mister Purple.
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