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Xylux, un nouveau capital-risqueur français

Des financiers de Paribas créent un nouveau fonds d’investissement baptisé Xylux Partners. Ils comptent recueillir les projets de start-u
p à la source, en s’appuyant sur les réseaux des grandes écoles.

Conseil et cash d’amorçage : telle pourrait être la devise du nouveau fonds d’investissement Xylux Partners, lancé par cinq financiers de Paribas. Antoine Barde, actuellement directeur de clientèle chez Paribas, sera le seul des treize associés à quitter ses fonctions ?” d’ici juillet prochain ?” pour occuper une fonction à plein temps au sein de la SA créée pour l’occasion.Le fonds revendique un positionnement différent des structures de financement classiques : “Nous voulons introduire un nouveau type d’opérateurs financiers dans la nouvelle économie. Nous intervenons très en amont du projet, au moment où les start-up se lancent. Nous insufflons les premiers fonds, de 500 000 francs à 2 millions de francs et nous les aidons à mûrir le projet jusqu’à la présentation aux risqueurs, explique Antoine Barde. Notre travail est le même que celui du business angel, à la différence près qu’au lieu d’être seul, nous sommes treize, soutenus de plus par quinze personnalités du monde des affaires. Et que nous favorisons d’abord les échanges de compétences. Ainsi, chaque dossier est parrainé par l’un des associés.”Parmi ces derniers, on compte les noms de financiers, de responsables de start-up mais aussi, symboliquement, celui de Jean-Michel Billaut, de la cellule de veille de Paribas. Pour recueillir les projets à la source, Xylux veut, entre autres, s’appuyer sur les réseaux des grandes écoles dont sont issus tous les associés.

Objectif : lancer quinze dossiers dans les six mois

Le fonds va s’intéresser aux start-up 100 % Internet, qu’il s’agisse de B-to-B ou de B-to-C, de projets multimédia ou de technologies comme le streaming ou le WAP. Pour l’instant, le fonds ne contient que 2,5 millions de francs mais il devrait s’étoffer rapidement de plusieurs autres dizaines de millions, car une présentation officielle du projet auprès de business angels et d’investisseurs institutionnels est prévue début mai. De quoi soutenir les premiers projets, et tenir l’objectif de lancement de quinze dossiers dans les quatre à six mois à venir.Le troisième tour de Xylux, d’ici la fin de l’année, auprès d’institutionnels européens et américains, est également programmé, avec la visée d’une introduction en Bourse de la société à lhorizon 2001. Anges du business peut-être, angéliques, sûrement pas.

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Laure Deschamps