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XML, une nouvelle jeunesse pour l’EAI

Dès l’apparition de XML, certains disaient les logiciels d’EAI (Enterprise Applications Integration) condamnés. Ces middleware coûteux, utilisés pour relier des applications hétérogènes, seraient les dinosaures de…

Dès l’apparition de XML, certains disaient les logiciels d’EAI (Enterprise Applications Integration) condamnés. Ces middleware coûteux, utilisés pour relier des applications hétérogènes, seraient les dinosaures de l’informatique. Place aux fringants et légers fichiers XML, lingua franca des échanges interapplicatifs. Un an après, force est de constater que les middleware EAI n’ont pas dit leur dernier mot. Ils se sont même appropriés XML sans hésiter. Le métalangage a en effet ses limites : il n’est pas capable de transformer des données hétérogènes, de les agréger, de les router, comme le font les logiciels d’EAI. Ces derniers emploient donc XML pour ce qu’il est, un format d’échange supplémentaire, permettant entre autres de relier un serveur d’applications web à des PGI ou à des logiciels de GRC existants. S’il est incontestable que XML a conduit à la démocratisation de l’EDI, l’EAI reste irrémédiablement réservée aux grands comptes. Entretenant à dessein un flou artistique, quelques éditeurs n’hésitent pas à monnayer fort cher leur ” respect des standards du web “. Reste que XML procure malgré tout un espace de liberté à l’utilisateur qui ne sera plus lié à un seul fournisseur. Il pourra, par exemple, construire une solution d’EAI sur mesure avec les outils les plus performants du marché, ou bien remplacer des composants obsolètes par dautres. Vu sous cet angle, XML pourrait bien constituer une véritable révolution.

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Olivier Bibard, journaliste à Décision Micro & Réseaux.