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X-Men Origins : Wolverine, un destructeur sort ses griffes

X-Men Origins : Wolverine arrive le 30 avril. Une fois en main, le jeu se révèle tout en puissance fauve et plaisir brutal.

A l’origine, il y a le studio Raven Software, qui aime les superhéros et avait tenté de nous le prouver avec Marvel : Ultimate Alliance fin 2006. Ce studio voulait depuis longtemps faire un jeu autour de Wolverine, un des personnages forts de l’univers Marvel.

Du coup, si on en croit le discours liminaire, cela a deux répercussions sur le jeu que nous avons eu en main : d’une part, ce n’est pas que le jeu du film. On y découvre plus de détails, d’autres « mondes ». D’autre part, le jeu est plus sombre, plus violent, plus fidèle au côté bestial et pas toutou domestiqué de Wolverine. D’où un logo PEGI 18+ mérité dès les premières secondes de jeu. Car Raven voulait faire le « God of War du jeu de superhéros, avec de la violence, mais pas gratuite ». C’est de Wolverine dont on parle, pas de Candy.

Luxe, calme et volupté

X-Men Origins : Wolverine
X-Men Origins : Wolverine

Et la violence est au cœur de ce slice’em all, un beat’em all où on découpe ses ennemis. Car vous en verrez des bras, des jambes et des têtes qui rompent soudain tout lien avec leurs proches. Le sang gicle, les ennemis abondent et l’action reste agréablement lisible.
En partie grâce à une bonne idée, la Lunge attack. Appuyez sur le bouton droit, un ennemi distant est repéré, maintenez-le enfoncé et appuyez sur celui de gauche et Wolverine bondit à sa rencontre. Libre à vous ensuite d’utiliser un coup faible, fort ou de le saisir pour le projeter contre un mur ou l’empaler sur un pieu.

Un grand saut en avant

X-Men Origins : Wolverine
X-Men Origins : Wolverine

Non seulement cette attaque Lunge remplace les QuickTime Events désagréables, un peu artificiels qui rompent le rythme du jeu, mais elle permet également de donner un petit côté tactique au combat.
On s’attaque à un ennemi, quand celui-ci est mort et que ses amis se pressent un peu trop autour de vous, pour une séance d’autographe ou d’opération à cœur ouvert, vous bondissez à l’autre bout de la pièce sur un autre ennemi. Ce qui vous laisse le temps d’un petit tête à tête avant que les autres ennemis n’arrivent. Non seulement c’est beau, mais c’est efficace.
Il suffit d’avoir attaqué un hélicoptère pour s’en convaincre. Rappelez-vous d’envoyer vos condoléances à la veuve du pilote qui a eu la mauvaise idée de passer sa tête dans les pales…

Rage against…

Et pour rappeler le côté bestial de l’homme au squelette en adamantium, un mode Rage, dont on remplit la jauge en prenant le thé avec plein d’ennemis, permet d’utiliser des furies. Autre bonne idée, plus Wolverine affronte un type d’adversaires plus ses réflexes pour éviter leurs attaques sont aiguisés.
L’instinct de la bête est également utilisé grâce au Feral Sense, un sixième sens qui indique au joueur par où aller quand il a perdu la tête après avoir trop étripé d’ennemis.

Collection et customisation

Bien entendu, comme dans tout bon beat’em all, il est possible de récupérer des objets servant à doper Wolverine. On trouve ainsi des Mutagens, qui peuvent par exemple accroître les dégâts infligés, réduire ceux reçus ou augmenter la santé. Trois différents peuvent être cumulés, ce qui apporte un tout petit côté stratégique au jeu.
Évidemment, Wolverine – le jeu, pas l’étripeur – propose un système de montée en puissance. En fin de niveau, c’est la grande distribution des skills qui améliorent les griffes, la durée des furies, les dégâts, etc.

Répétitif ou pas ?

X-Men Origins : Wolverine
X-Men Origins : Wolverine

Nous n’avons évidemment pas parcouru le jeu de bout en bout. Mais, comme tout beat’em all, il sera forcément un peu répétitif. En tout cas, notre petit aperçu de la bête est plutôt flatteur, aussi bien visuellement – dans le jeu et au travers des nombreuses cinématiques – que pour le plaisir de jeu. Le nombre de mouvements et de coups (80 en tout) assure une grande variété dans les enchaînements et les combos, même si on aura évidemment tendance à jouer du Lunge à tout va. Les ennemis également sont assez variés d’un niveau à l’autre, ces derniers étant plutôt longs et bien conçus avec de petits passages plates-formes à la Tomb Raider assez agréables.
Sans oublier les deux petites cerises sur le gâteau. D’une part, l’action rythmée et défoulante. D’autre part, l’humour taciturne et cynique de Wolverine. Le jeu pourrait être bon tant on a l’impression d’être Wolverine. Il donne en tout cas envie de se replonger dans les comics et, éventuellement, de voir le film…

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