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Wi-fi s’invite au bistrot

Wi-Fi déploie sa toile. Les cafés branchés constituent, après les aéroports et les hôtels, les autres lieux incontournables pour l’Internet sans fil.

La mode a été initiée par les cafés Star Bucks aux Etats-Unis : permettre aux possesseurs de PDA et de PC portables d’accéder à Internet sans fil tout en sirotant leur expresso. Après l’Orbital café à Paris, les propriétaires de la chaîne Columbus tentent à leur tour la formule et ouvrent un hot spot pilote à Neuilly-sur-Seine.Gratuit pendant quelques semaines, l’accès aux services Wi-Fi dans le café nécessitera l’achat de cartes prépayées, vendues 15 et 25 euros pour respectivement 2 et 5 heures, ou l’abonnement à un opérateur.” 
Nous ciblons une clientèle de passage, qui a des moyens supérieurs à celle rencontrée dans un cybercafé, et qui veut retrouver les commodités du bureau dans un lieu de détente
 “, expose Philippe Bloch, cofondateur de la chaîne.” 
Nous souhaitons associer l’image du Wi-Fi à notre marque
 “, ajoute-t-il, confiant dans le succès de la technologie et la généralisation de son usage.Pour l’instant, la commercialisation du Wi-Fi demeure interdite. Ce qui explique la gratuité à laquelle se voit contraint Columbus. Mais l’assouplissement de la réglementation prévue par l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) devrait intervenir d’ici à la fin du mois prochain.Un élément qui réjouit Ronald Najar, directeur de TLC Mobile France, l’opérateur qui a équipé le café et installé le Wi-Fi au Palais des Congrès. “Nous pourrons alors multiplier les ouvertures de lieux couverts par un réseau Wi-Fi”, explique Ronald Najar qui table sur 200 sites équipés par sa société d’ici à la fin 2003. Il estime que
les cafetiers sont d’autant plus enthousiastes que TLC Mobile prend à sa charge les 3 000 à 5 000 euros d’équipements nécessaires
“.L’opérateur se rembourse ensuite en empochant 50 % des revenus générés par le bar sur les cartes prépayées.
Et si un client possède un accès grâce à un autre opérateur, les accords de roaming nous permettront, ainsi qu’à TLC, de toucher également notre part”, explique Philippe Bloch.La grande inconnue concerne les utilisateurs. Seront-ils nombreux à répondre présents ?Les fournisseurs de matériel informatique, dans les starting-blocks, poussent à lessaimage de la technologie Wi-Fi.
40 % de nos portables vendus comportent le protocole Wireless-Fidelidity “, indique William Biotteau de chez Toshiba.

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Geoffrey Bansard