Passer au contenu

Wi-Fi au Palais des Congrès

Le Palais des Congrès de Paris accueillera l’un des premiers déploiements en France de bornes d’accès sans fil à Internet. D’autres ” hot spot ” Wi-Fi devraient voir le jour avec l’assouplissement législatif promis par l’ART.

En haut d’un pilier au rez-de-chaussée du Palais des Congrès, une tête de fourmi géante tourne ses étranges antennes vers le sol. Ses s?”urs, d’autres bornes d’accès sans fil à Internet haut débit, peupleront bientôt tout ce lieu de spectacles et de conférences. L’invasion du Wi-Fi se poursuit…L’installation a été assurée par TLC Mobile, un opérateur spécialisée dans la voix sur Internet, qui revend des minutes sur son réseau aux opérateurs grand public et aux entreprises. La société d’origine américaine croit fermement dans l’expansion du Wi-Fi. ”
L’assouplissement de la législation, promis par l’Autorité de régulation des télécommunications (ART), nous laisse penser que le déploiement des “hot spot” sera important à partir de 2003
“, affirme Ronald Najar, directeur de TLC Mobile France.L’opérateur prévoit déjà d’équiper 150 lieux de passage en France avant la fin de l’année. Parmi les clients visés, les aéroports, les hôtels et les cafés-restaurants constituent des endroits de choix.

Choisir un opérateur

Le Palais des Congrès investira de son côté pour posséder ” l’infrastructure en propre “, assure Thierry Vaneycke, le directeur télécoms et réseaux du Palais. ” Avec nos clients internationaux, la demande en Wi-Fi est régulière, et nous voulons répondre à ce besoin “, insiste-t-il.Le public n’aura cependant accès au réseau Wi-Fi du Palais qu’à partir de novembre et à condition de posséder un abonnement chez un opérateur compétent.La société, qui a obtenu de l’ART une autorisation valable jusqu’à fin 2002, doit encore se choisir un opérateur conciliant un maximum d’ententes avec d’autres opérateurs à travers le monde. Ces accords dits de ” roaming ” permettent à un abonné d’un opérateur X de se connecter sur le réseau d’un opérateur Y.Le choix est d’autant plus crucial que le partage des revenus oblige ensuite l’opérateur X à reverser une partie de ce qu’il perçoit au détenteur du backbone et au propriétaire des lieux. L’investissement de départ risque malgré tout d’être élevé, même si ” dans un premier temps, la connexion ADSL du propriétaire peut suffire “, précise Ronald Najar.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Geoffrey Bansard