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Welcome Office, les crayons de la réussite

Les entreprises n’hésitent plus à acheter leurs fournitures en ligne. Et le distributeur n’y est pas pour rien.

E-PROCUREMENT

Le pari de cette jeune pousse française est simple : banaliser l’usage d’internet pour les commandes de fournitures de bureau. Et apparemment, cela fonctionne.Didier Riahi, PDG de Welcomeoffice.com, a déjà un joli parcours derrière lui. À 30 ans, ce passionné de foot et de tennis, ancien de Sup de Co Rouen, a fait ses classes chez Ernst & Young, avant de se lancer dans la création d’entreprise. “Je suis parti d’une observation expérimentale : les PME ont toujours besoin de fournitures de bureau. Pourquoi devraient-elles payer au prix fort, par plusieurs étapes fastidieuses, ce qu’elles peuvent obtenir à moindre coût et sans délai ?” Logique… Welcome Office naît donc en septembre 2000. L’intuition devait être bonne, car le succès est immédiat (6 millions de chiffre d’affaires). Et durable, du moins jusqu’à présent. “Nous avons déjà engrangé 4 000 clients, essentiellement des sociétés de taille modeste, et nous en gagnons tous les mois plus de 150 nouveaux”, souligne Didier Riahi. Quant à la progression de Welcomeoffice.com, elle ne semble pas près de s’arrêter. Pour au moins deux raisons. D’abord, “même si l’on parle ouvertement de crise des nouvelles technologies, personne n’évoque sérieusement la possibilité de réduire son utilisation d’internet. C’est tout le contraire qui se passe.” Ensuite, toujours selon Didier Riahi, le terme d’e-procurement recouvre des réalités économiques bien différentes. Dans ce domaine extrêmement large, en effet, “toutes les études de marché s’accordent à dire que le créneau le plus porteur, c’est celui des fournitures de bureau. Le nôtre !” Et la rentabilité est prévue dès cette année. Visiblement, la crise n’est pas pour tout le monde.Concurrents : pure-player, aucun ; click and mortar : Guilbert, JM Bruneau, Office Depot (numéro 1 mondial), JPG…

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PAM