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WebTrust se veut le futur label ISO des sites web

Né il y a deux ans, cet organe vient d’attribuer les premiers sceaux à des sites web français.

WebTrust qualifie les sites web. Enfanté en Amérique du Nord, il est épaulé là-bas par les ordres des experts comptables. Leurs homologues européens ?” auxquels se joignent, en France, les commissaires aux comptes ?” relaient cette initiative. L’antenne française vient d’enregistrer ses premiers clients : Europages, les pages jaunes européennes, et 2IS, un gestionnaire de parc technologique.WebTrust se démarque par une évaluation à la fois des pratiques commerciales et du système d’information d’un site web. “Les programmes concurrents offrent seulement une attestation de bonne conduite et pas d’évaluation du back office”, explique Annyvonne Jeanmaire, directeur administratif et financier d’Europages. Le sceau WebTrust impose une réévaluation trimestrielle. Le coût moyen annuel avoisinerait 50000 francs. L’organisme a fait valider ses normes par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes et a formé une cinquantaine d’auditeurs. Il a, de plus, été contrôlé par la DGCRF qui ?” particularité française oblige ?” lui a interdit de porter la casquette de certificateur réservée aux centres de formation. WebTrust compare sa démarche, selon son principal instigateur, Thierry Trompette, à celle de la certification ISO, qui a pris dix ans avant de s’ancrer dans les m?”urs.

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Samuel Cadogan