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Webraska empoche 340 millions de francs !

Créée en 1998, Webraska poursuit son parcours de start-up modèle. Après avoir fourni ses outils de localisation à de prestigieux opérateurs mobiles, la jeune société française se donne les moyens d’un rapide développement international.

Après avoir démontré un an durant l’intérêt de sa technologie, Webraska en récolte les fruits et annonce une levée de fonds record de 340 millions de francs. En chef de file de cette opération, on retrouve les fonds américains et européens d’Apax Partners.Au-delà du montant du tour de table, Webraska a su attirer dans son capital de véritables partenaires technologiques d’envergure internationale. Parmi ceux-ci, SignalSoft, un développeur nord-américain de logiciels de localisation sans fil, le néerlandais Philips, le fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon, mais aussi Navigation Technologies, un de ses fournisseurs d’informations cartographiques.Grâce à sa technologie baptisée Internet-based Distributed Navigation (IbDN), Webraska fournit aux opérateurs de services de téléphonie mobile la possibilité d’offrir à leurs abonnés des services d’informations géographiques (SIG).Sa solution équipe notamment des offres de KPN, Orange Switzerland, Vizzavi, Scoot.com, Belgacom, et SFR. En Europe, Webraska s’est fait une spécialité de l’information liée au trafic routier, en plus des services de localisations géographiques classiques.La start-up a, par exemple, conclu un partenariat, en février dernier, avec l’Adac, une association allemande regroupant 14 millions d’automobilistes. Dans le même registre, un contrat passé début avril avec l’opérateur belge Proximus-Belgacom Mobile porte sur un service d’itinéraires pour les transports en voiture, à pied ou en métro.Aujourd’hui, un des principaux axes de développement de la société s’oriente vers l’Asie. Webraska a récemment ouvert des bureaux à Singapour, ainsi qu’au Japon en septembre dernier. En effet, le marché des services d’informations géographiques semble plus porteur dans cette région du monde, notamment au Japon, qu’en Europe, où la faible adoption des services Wap freine encore son développement.

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Frantz Grenier