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Webmestre : priorité à la formation

Pour sa troisième édition, le salon ” Profession : Webmestre ” a pris le pouls d’une profession qui tend de plus en plus à s’institutionnaliser. L’époque des autodidactes semble révolue.

Le salon ” Profession : Webmestre “, qui s’est achevé le 21 juin au Cnit de Paris-La-Défense, aura attiré près de 3 500 visiteurs.Parmi eux quelque 45 % de webmestres (graphiques, techniques, ou spécialisés dans le contenu), mais aussi beaucoup de directeurs informatiques ou de responsables de PME, tous venus dans l’espoir de dénicher ” la perle rare “.Les webmestres sont en effet toujours l’objet de toutes les attentions de la part des entreprises. En revanche, si le marché du recrutement reste tendu, l’inflation des salaires à laquelle se sont livrés certains acteurs du marché semble aujourd’hui passée de mode.Autre changement significatif, la fin de l’ère des autodidactes et l’avènement des cycles de formations validés par les organisations professionnelles voire par le ministère de l’Education nationale. Et parallèlement, les besoins des sociétés évoluent.” Il y a saturation dans des domaines historiques comme le webdesign ou l’infographie “, confie ce spécialiste de la formation présent sur ce segment depuis 1995.” En revanche nous avons de plus en plus de demandes de compétences en ASP (Active Server Page), en PHP ou en matière de bases de données “, ajoute-t-il.Quoi qu’il en soit, l’âge d’or du recrutement n’est pas terminé pour les nouveaux venus. Les besoins sont si importants que des entreprises comme TF1 ou Virgin, n’hésitent pas à ” prérecruter ” leurs futurs webmestres dès le début de leur formation et s’assurer leurs services par le biais des stages en entreprise.

  • Pour en savoir plus sur le métier de webmestre, lire la fiche métier qui lui est consacrée.

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Philippe Crouzillacq