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WAPlockage : l’ART tente la conciliation

Les 3 opérateurs mobiles du marché français tardant à appliquer les décisions de justice condamnant le WAPlockage, l’ART a organisé le 27 juillet dernier une réunion de conciliation. Sans grand résultat.

La table ronde organisée le 27 juillet dernier par l’ART (Autorité de régulation des télécommunications) sur le sujet épineux du WAPlockage avait fait le plein des participants. Six associations d’opérateurs et de fournisseurs de services Internet s’y étaient fait représenter : l’Acsel, l’Adim, l’Afa, l’Afim, l’Afopt et l’Aost. Outre les trois opérateurs mobiles du marché français, on y avait aussi reconnu les représentants de plusieurs opérateurs filaires (Colt, ISDnet, Level 3, 9 Télécom, MCI Worldcom, Worldcom France, Siris et Télécom Développement), de deux distributeurs de mobiles (Avenir Télécom et The Phone House) ainsi que de plusieurs éditeurs de contenus Internet (Atos, eBrands, Internet Telecom, Wappup et Wizzme).L’ART a commencé par rappeler la teneur des décisions de justice qui ont été prises avant l’été contre le WAPlockage et la nécessité d’aboutir avant la fin de l’année à une directive sur les services Internet mobiles, favorisant à la fois la liberté de choix du consommateur et le développement du marché. Pour lancer la discussion sur des bases claires, l’ART a ensuite présenté les 5 possibilités d’architectures que ses experts ont identifié pour l’accès aux services WAP sur GSM. Ces possibilités vont de l’architecture la plus verrouillée (modèle 1) jusqu’à l’architecture la plus favorable aux éditeurs de services exclus des portails des opérateurs mobiles (modèle 5). Les voici résumées.Modèle 1 : les services WAP de l’opérateur mobile ou en partenariat avec celui-ci, voire des services concurrents, sont accessibles à travers le portail de l’opérateur mobile via la passerelle WAP qu’il contrôle ;Modèle 2 : les services WAP d’un fournisseur de services tiers sont accessibles à partir de la page d’accueil du site de l’opérateur mobile, via la passerelle WAP contrôlée par ce dernier et l’Internet ;Modèle 3 : les services WAP d’un fournisseur de services tiers sont accessibles, à partir de la page d’accueil du site de l’opérateur mobile, via la passerelle WAP contrôlée par ce dernier et une liaison louée ;Modèle 4 : les services WAP d’un fournisseur de services tiers sont accessibles directement via le réseau fixe et la passerelle qu’il contrôle. Ce modèle ne suppose aucun accord particulier entre l’opérateur mobile et le fournisseur de services tiers ;Modèle 5 : les services WAP d’un fournisseur de services tiers sont accessibles directement à partir du réseau mobile et de la passerelle quil contrôle.Chaque participant était ensuite invité à s’exprimer sur les options qui ont sa préférence. Dans un bel ensemble, les opérateurs mobiles se sont ralliés aux modèles 1 et 2, pendant que les opérateurs tiers et les fournisseurs de contenus se prononçaient en faveur des options 4 et 5. Aucune conciliation n’a donc été possible et d’autres réunions seront nécessaires.

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Jean-Claude Streicher