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wap.fimatex.fr s’adresse aux boursicoteurs

Le milieu financier, et notamment boursier, est friand de nouvelles technologies : services Minitel, applications vocales puis sites web de courtage en ligne. Fimatex propose désormais un accès Wap à ses abonnés, un service testé par la rédaction.

Mis en ligne le 10 janvier 2000, le site Wap de Fimatex en est aujourd’hui déjà à sa quatrième version. Site transactionnel, il permet aux clients du courtier en ligne de passer des ordres d’achat ou de vente sur leurs différents comptes. Exploitant une architecture commune avec le site web, ce service offre une mise à jour immédiate, notamment pour ce qui est des données relatives aux cotations.

Les principaux indices dès la page d’accueil

Le site Wap du courtier en ligne ne s’adresse, a priori, qu’aux abonnés Fimatex. Toutefois, sa page d’accueil propose une partie institutionnelle qui présente la société mais aussi, plus intéressant, les cours en direct. Cette partie regroupe les grands indices nationaux (Cac40, SBF, Stoxx, etc.). On y découvre la valeur, le niveau à l’ouverture, les plus hauts et plus bas niveaux. D’un point de vue ergonomique, un bouton permet une actualisation, l’autre le retour en arrière. Ce dernier ne fonctionne pas sur notre émulateur Wap. En outre, l’option “Autre recherche” nous dirige vers l’information relative aux cours et les cotes des valeurs de la Bourse de Paris. En saisissant le code Sicovam ou le nom de l’entreprise, wap.fimatex.fr se révèle relativement efficace et l’on obtient sans problème un nombre de données tout à fait louable au regard de la taille de l’écran. Sur le même espace, apparaissent en effet le cours actualisé en direct, le dernier ordre passé à l’achat, à la vente sur le titre avec montants et quantités, le cours à l’ouverture, le montant le plus haut, le plus bas de la journée, le volume d’échange puis le cours de la veille. L’option “intraday”, des courbes d’évolution des cours, n’a pu être affichée à partir des émulateurs Wap pendant notre test. Le site Wap de Fimatex a été validé sur Nokia 7110, un mobile notamment commercialisé par Phone House dans un pack Wap, élaboré en partenariat avec Fimatex. L’option caractéristique apporte quelques données relatives au type d’action, notamment si elle peut faire partie d’un PEA.

Débutants s’abstenir

Outre ces informations libres d’accès, les visiteurs disposent d’un compte de démonstration. Le client Fimatex va quant à lui accéder à son compte en saisissant son code et son mot de passe, qui est identique à celui demandé lors de l’accès au site Web. La page de gestion de compte est relativement riche, comptant 8 entrées. C’est beaucoup pour un écran de téléphone Wap, et contraint donc à faire défiler l’écran. Toutefois, les deux premières options sont les plus importantes : la gestion des comptes pour savoir comment évolue son portefeuille et la recherche de valeur. Cette option constitue le pivot du service puisque c’est à partir de celle-ci que l’on va réaliser ses achats. Parmi les autres entrées de ce sommaire, notons par exemple le palmarès des plus fortes hausses ou baisses qui affectent telles ou telles places.Revers de cette richesse fonctionnelle, les écrans sont relativement chargés ; le béotien ne maîtrisant pas les techniques boursières risque donc de rencontrer quelques difficultés. D’autant qu’il n’y a pas d’écrans d’assistance en ligne : impossible donc de faire de l’aide contextuelle sans surcharger un peu plus le site. En comparaison du site Web qui implémente notamment la personnalisation, on imagine aisément que permettre à l’utilisateur de définir lui-même sa propre interface avec les seules options qui lui sont nécessaires représentera pour ce type de site un progrès énorme. Chez Fimatex, on prétend répondre à ce besoin d’information du client par la distribution d’une documentation complète, lors de l’ouverture du compte. Cette documentation explique, entre autres, le fonctionnement du service Wap.

Vivendi, une bonne affaire ?

Pour mener à bien notre achat, nous saisissons comme nom d’entreprise Vivendi (actionnaire principal de l’éditeur d’Internet Professionnel). Le site nous renvoie l’impressionnante liste des titres du groupe, choisissons Vivendi Universal. Nous faisons défiler l’écran vers le bas jusqu’à l’option “Acheter” que nous sélectionnons. Nous désignons ensuite le compte sur lequel va être réalisée la transaction. Nous obtenons l’écran pour définir l’achat proprement dit. Celui-ci est évidemment le plus complexe du service. Atos Origin a réussi à glisser dans la même page l’ensemble des informations nécessaires à la transaction. Quantité de titres, mode de règlement, type d’achat, etc. Sur cette page, nous accédons notamment aux tarifs pratiqués par le courtier, informations qui méritent bien qu’on leur accorde une page spécifique. Pour revenir à notre transaction, la page autorise, entre autres, de déclencher un ordre d’achat lorsque la valeur du titre atteint une certaine valeur. A contrario, nous pouvons aussi protéger notre portefeuille en fixant un seuil de déclenchement pour une revente automatique, en cas de chute brutale. Enfin, l’ordre d’achat se voit affecté d’une limite de validité : valable pour la journée seulement, jusqu’à révocation (c’est-à-dire la fin de la liquidation boursière) ou jusqu’à une date précise. D’un clic, l’ordre est validé, ce qui peut être vérifié immédiatement sur le site web de Fimatex puisque tous les services du courtier partagent les mêmes bases de données. Malgré l’étroitesse des écrans actuels, Fimatex et son prestataire Atos Origin s’en tirent honorablement.

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Alain Clapaud