L’opération marque la fin des conflits qui ont opposé Christophe Dupont et ses deux associés concernant la paternité des outils développés par Echo. En ramassant petit à petit l’intégralité du capital par le biais du rachat des parts des fondateurs, France Télécom a réussi à étouffer des polémiques, vieilles de plus de deux ans. Dans ce laps de temps, une trentaine de procédures juridiques avaient contribué à envenimer la situation.” J’essaie de traiter ça en faisant fi de toute affectivité, indique Christophe Dupont. Il vaut mieux que je passe à autre chose. “ Ainsi, celui qui, après avoir cofondé Echo en 1996, a lancé le site de communauté Respublica.fr, a finalement accepté les propositions de l’opérateur. ” Les conditions qui pouvaient sembler trop justes il y a six mois paraissent aujourd’hui intéressantes dans le contexte actuel “, se justifie-t-il.Pourtant, la valorisation d’Echo n’est pas anodine : elle est estimée à 150 millions de francs. France Télécom aura donc versé près de 50 millions de francs à Christophe Dupont pour obtenir le tiers du capital manquant.Aujourd’hui, Echo compte près de 150 employés et a réalisé, selon Christophe Dupont, entre 30 et 50 millions de francs de chiffre d’affaires lannée dernière, pour 20 millions en 1999.
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