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Wall Street se rattrape aux logiciels

Avec Intuit, qui profite de la période des impôts, et Microsoft, qui bénéficie de journées tranquilles devant le tribunal, le secteur des logiciels a favorisé le rebond de la Bourse.

Après plusieurs journées de mauvaises nouvelles en provenance des constructeurs, le Nasdaq a repris légèrement du poil de la bête dans la journée de lundi, aidé par la rumeur persistante de baisse des taux d’intérêt. Et, une fois de plus, sans aucune grande nouvelle en provenance des industriels.Intuit, l’éditeur de logiciels de comptabilité, a ainsi gagné 13,2 %, en grande partie grâce à la confirmation de sa stratégie : en lançant une vaste campagne de publicité pour ses logiciels facilitant la rédaction de déclaration d’impôts, la société a par la même occasion rappelé aux investisseurs qu’il y aurait toujours des déclarations d’impôts à remplir, donc un marché. Un ” concept ” confirmé par l’annonce de futurs bons résultats.Les éditeurs semblent avoir été particulièrement à la fête, à l’instar de Broadvision, en hausse de 16 %. Même s’il s’agit avant tout d’une correction, le cours de la société ayant beaucoup baissé ces derniers jours. A un degré moindre, lundi a aussi été une bonne journée pour Microsoft, en hausse de 4,9 %. Sans que l’on puisse connaître l’issue de la procédure, la comparution de la compagnie devant une cour d’appel fédérale, à l’occasion de son procès antitrust, a été suffisamment neutre pour ne pas inquiéter le marché.Même le petit monde de l’Internet a eu droit à son coup de pouce. Robertson Stephens a ainsi défendu Yahoo!. Tout en jugeant la compagnie fragilisée par la faiblesse persistante du marché de la publicité, les analystes continuent à s’intéresser au portail, qui pourrait faire l’objet d’un rachat. Le secteur de l’électronique continue, lui, à peiner. Cette fois, c’est Micron, lun de grands de la mémoire, qui a vu ses prévisions de bénéfices revues à la baisse par nombre d’analystes. Sanction immédiate : – 6 %. La demande pour les PC et autres téléphones portables ne semblant pas à la reprise, ce secteur pourrait bien être durablement condamné au calme plat.

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Ludovic Nachury, correspondant à New York