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Vraiment pas de quoi s’émerveiller

Avec Harry Potter, Electronic Arts tient l’une de ses licences les plus juteuses. De quoi espérer que chaque nouvel épisode apporte des améliorations notables, pour relancer…

Avec Harry Potter, Electronic Arts tient l’une de ses licences les plus juteuses. De quoi espérer que chaque nouvel épisode apporte des améliorations notables, pour relancer l’intérêt de la saga. Ce n’est malheureusement pas le cas. Les graphismes semblent avoir à peine évolué avec les versions. Les décors sont moches au possible et les animations des personnages peu convaincantes. Harry Potter se compose d’une série de minijeux, très répétitifs, qu’il faut réussir pour faire progresser l’intrigue. Durant le cours de potion, les produits doivent être mélangés dans le bon ordre et au bon tempo ; dans les épreuves de duel, il faut lancer des sorts en effectuant des mouvements variés à l’aide de la souris ; enfin, pour remporter un match de Quidditch, il suffit de passer au travers d’anneaux virtuels sur un parcours. Toutes ces épreuves (et même le combat final contre les Mangemorts) s’avèrent d’une grande simplicité et ne constitueront un défi que pour les plus jeunes enfants. Entre les épreuves, le joueur est condamné à d’innombrables et interminables allers-retours dans les couloirs du château de Poudlard. La raison de ces errances ? Augmenter artificiellement la durée de vie du jeu. Et même ainsi, il ne faut pas plus de 5 heures pour en venir à bout.

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Philippe Fontaine