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VPL-HS60, de Sony : comme au cinéma

Tout aussi convaincant que son aîné, ce vidéoprojecteur offre une très bonne définition d’images en restant silencieux. Dommage qu’il soit si encombrant.

Nous pensions le plus grand bien du vidéoprojecteur Home Cinema VPL-HS50, un produit affichant des performances exceptionnelles tout en restant relativement abordable. Avec le HS60, Sony enfonce le clou en présentant autour de la même
base un appareil supérieur, notamment sur le plan du contraste. Le boîtier reste identique, c’est-à-dire toujours un peu encombrant même si on gagne quelques grammes au passage. On peut aussi trouver la finition plastique un peu légère pour un
matériel de ce prix.En revanche, on apprécie toujours le silence de l’appareil, le bruit du ventilateur étant à peine perceptible en mode économique. Un vrai plus en matière de confort d’utilisation. Les pinailleurs pourront rechigner sur l’absence de
commande motorisée pour actionner le zoom, la mise au point ou le décentrement de l’optique (Lens Shift), mais il faut reconnaître que les bagues manuelles sont quand même plus précises, quitte à devoir grimper sur une chaise si le projecteur est
fixé au plafond…La télécommande reste donc assez sommaire mais elle conserve l’avantage d’être rétroéclairée. Le décentrement permettant de déplacer l’image verticalement et horizontalement ainsi que le zoom assez généreux (1,6x) offrent une grande
liberté de positionnement du projecteur, même si celui-ci doit rester bien perpendiculaire à l’écran, la correction numérique du trapèze dans l’axe vertical dégradant sérieusement l’image. L’installation est simplissime mais l’utilisateur
expérimenté trouvera une grande palette de réglages avancés (gamma, balance des blancs, chromie…).Le HS60 est doté d’une interface connectique très complète dont une entrée numérique HDMI autorisant la diffusion optimale d’un flux HD depuis une lecteur HD ou une nouvelle Freebox HD par exemple. La définition est bien sûr de
1 280 x 720 points, ce qui en fait un matériel totalement ‘ HD Ready ‘. Cela dit, la qualité d’image est déjà fort convaincante avec un simple DVD, le taux de contraste et la luminosité de l’engin
balayant sans effort la concurrence à tarif équivalent, y compris les modèles DLP. Chapeau !

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Julien Bolle