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Voilà, c’est fini

Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte, jolie formule pour dire que l’on n’a plus besoin de vous.

Voici ma dernière rubrique, tout au moins en tant que DSI du groupe qui m’emploie. Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte, jolie formule pour dire que l’on a plus besoin de moi ici et que je peux toujours
aller exercer mes talents ailleurs.En fait, il ne m’est rien reproché, ou plutôt si, je suis ‘ surdimensionné ‘ et donc beaucoup trop cher pour mon employeur et son périmètre d’activité actuel.Effectivement, voilà plusieurs années, je suis entré dans un groupe en pleine croissance qui développait de nouvelles activités à l’international et était en pleine expansion grâce une importante politique d’acquisitions
externes. Clairement, tout un nouveau système d’information était à construire, ce qui était passionnant, et ce que j’ai fait.Malheureusement, depuis quelques années, la direction du groupe a changé, et de maladresses en nullité a divisé par deux et demi le chiffre d’affaires ; les bénéfices se sont transformés en pertes abyssales.
L’argument est donc, quelque part, recevable.Pour survivre, mon PDG, comme tout bon PDG qui se respecte, ne se remet jamais en question. Il se contente de mettre régulièrement en ?”uvre des plans de sauvegarde de l’emploi ?” en clair des licenciements tous
les six mois ?”, dont le but est la sauvegarde de son propre emploi.C’est donc à mon tour aujourd’hui de quitter cette maison, mais je garde espoir de reprendre cette chronique au titre de mon nouveau job ?” si j’en retrouve un ?” et, peut-être, sous la forme
d’un chroniqueur masqué d’une autre couleur.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience

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Mister Green*