Quand le recrutement en ligne ne fait plus recette, il faut étendre le service. PlanetCareer, le site dédié aux petites annonces d’emploi, a fait son choix : elle vient de racheter pour 20 millions de francs la start up HCS (Human Capital Systems), éditeur d’une application de gestion des ressources humaines. Avec cette acquisition, PlanetCareer a choisi une voie diffé- rente de ses concurrents. En effet, depuis leur création, monster. fr, jobpilote, cadreemploi, cadresonline. com ou emploi. com ont développé des services ouverts aux demandeurs d’emploi. Prodiguant des fils d’actualité sur les entreprises qui recrutent, des conseils sur les entretiens d’embauche ou les salaires, ces sites restent sur le terrain du chercheur d’emploi. Par son origine de cabinet de consultants en ressources humaines, PlanetCareer préfère s’adresser aux entreprises. Imitant ainsi le modèle de wideyes. fr, qui propose sur son site une application de gestion du recrutement interne et externe. L’acquisition de HCS répond à cette logique. La solution de gestion des ressources humaines de cette start up créée en avril 2000 sera proposée en mode FAH (fourniture d’application hébergée). Baptisée RH. net et ciblant les entreprises de deux cents à huit mille salariés, elle est structurée autour de quatre axes : gestion interne des ressources humaines, gestion du recrutement et de la mobilité, gestion de l’information sur les collaborateurs de l’entreprise, et, enfin, gestion de la formation. Mais, François Martel, le président-créateur de PlanetCareer, n’abandonne pas son activité d’annonceur. Revendiquant 45 000 CV, il précise prudemment que la plate-forme FAH ne représentera qu’une activité complémentaire. D’autant que de nombreux concurrents, tel IBM HR Access, ADP GSI ou Gestpaie, bataillent déjà dur sur ce marché.Les investisseurs, eux, semblent croire au nouveau modèle de PlanetCareer. La semaine dernière une nouvelle levée de fonds de 11,25 millions de francs a été réussie auprès des premiers inves-tisseurs, Novatec, Clam Private Equipy (Crédit Lyonnais) et Euroventure. Deux nouveaux faisant même leur entrée : Ycom (capital risque) et Hurtebise (socié-té industrielle).
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