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Visioconférence pour quatre cents étudiants grenoblois

L’université Pierre-Mendès-France renforce son système d’enseignement à distance. Celui-ci favorise la formation en ligne, le travail collaboratif et les échanges internationaux.

Formation en ligne, séminaire, réunion, travail collaboratif, voire soutenance de thèse ou préinscription à distance… Les usages de la visioconférence en milieu universitaire sont multiples. L’université Pierre-Mendès-France de Grenoble est particulièrement à la pointe dans ce domaine.La plate-forme multimédia du pôle Vigny-Musset dispose d’un “visio-amphi” de soixante-dix-sept places. Il est équipé de deux caméras ?” pour la tribune et la salle ?” et d’une salle interactive de douze places dotées de PC et de logiciels de prise en main à distance et de travail collaboratif. Avec cette solution sur IP, l’utilisateur pilote les fonctions de visioconférence via un navigateur web. Une cinquantaine d’enseignants-chercheurs réguliers et de trois cents à quatre cents étudiants par semaine utilisent ces infrastructures.

Un débit de l’ordre de 10 Mbit/s

La visioconférence ne se limite pas à la communication en temps réel. L’université de Grenoble lui a donné une dimension “média enrichi” par l’échange de documents audiovisuels et le partage d’applications informatiques. Elle permet, enfin, d’élargir l’audience de l’auditoire au-delà de l’enceinte universitaire. Elle a aussi favorisé les relations avec l’Angleterre, le Québec, la Chine, le Portugal ou la Slovaquie. L’aventure remonte à 1995. “Avec les universités de Lyon et de Nancy, nous étions une dizaine de chercheurs à expérimenter les premiers outils”, se souvient Guy Romier, directeur scientifique de la plate-forme multimédia. Ce mouvement a, notamment, donné corps au groupement d’intérêt scientifique sur la formation à distance, baptisé Gemme (Groupement pour l’enseignement supérieur sur mesure médiatisé). Depuis juin 2001, l’université utilise une nouvelle infrastructure de visioconférence sur IP. Elle a sélectionné l’intégrateur Ness. “Avec un débit de l’ordre de 10 Mbit/s, IP nous satisfait pleinement, dit Guy Romier. Toutefois, j’ai l’intention de développer des passerelles RNIS pour nous ouvrir aux entreprises.”

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Xavier Biseul