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Violence à l’école : Luc Chatel met en cause les réseaux sociaux

Après la mort de la jeune Carla, le ministre de l’Education nationale réaffirme la nécessité d’un plan contre le cyber-harcèlement.

Interrogé à propos du drame de Florensac, le ministre de l’Education nationale laisse entendre que des échanges sur les réseaux sociaux pourraient avoir envenimé la relation entre la collégienne décédée lundi et la sœur de son agresseur. Au micro de RTL, Luc Chatel est revenu hier sur la mort de l’adolescente : « Il pourrait y avoir eu des échanges d’e-mails d’insultes sur les réseaux sociaux. » Et le ministre de poursuivre : « J’ai signé avec Facebook, il y a quinze jours, une convention qui peut nous permettre d’aller jusqu’à fermer le compte utilisateur des jeunes adolescents qui harcèlent des camarades. »

Un appel par jour à e-Enfance concerne le harcèlement

En fait, l’éducation a signé une convention avec e-Enfance « contre le cyber-harcèlement entre élèves ». C’est cette association qui pourra demander aux réseaux sociaux de fermer un compte. « Le problème du Net c’est que cela donne une résonance monstrueuse pour la victime, commente sur BFM TV Justine Atlan, d’e-Enfance, il ne faut pas répondre au harcèlement pour ne pas l’alimenter ; en revanche, il faut tout de suite le signaler. » L’association recevrait un appel par jour dénonçant un cas de cyber-harcèlement.

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La rédaction