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Vie privée : la CNIL s’intéresse aux puces sans contact

La Commission préconise une évaluation d’impact sur la vie privée concernant l’utilisation des puces RFID qui se généralisent dans le transport ou le commerce.

Les technologies sans contact envahissent notre vie quotidienne mais elles ne sont pas inoffensives sur le plan de la vie privée, selon la CNIL. Matérialisés par une puce embarquée dans un titre de transport, une marchandise, un bagage ou un badge d’accès, ces dispositifs envahissent notre vie quotidienne.

La CNIL rappelle que cette technologie est à surveiller,« en raison de son invisibilité ou quasi-invisibilité, allant de pair avec une absence d’information préalable des personnes concernées ».

Si tous les objets de notre vie quotidienne étaient ainsi étiquetés, il serait possibile de tracer les individus dans tous leurs actes.

Certes, cette possibilité n’est que virtuelle, aujourd’hui, mais la Commission estime que ces puces peuvent comporter des données susceptibles de devenir personnelles par recoupement avec d’autres données. Leur lecture permettrait ainsi d’identifier une personne.

La généralisation du pass Navigo sans contact à la RATP a amené la CNIL à préconiser de limiter à 2 jours, la conservation des données sur les passages des voyageurs et uniquement à des fins de détection de fraude.

La CNIL rappelle que, depuis 2009, la Commission européenne préconise une étude d’évaluation d’impact sur la vie privée lorsqu’un organisme ou une société envisage de déployer des dispositifs sans contact. Mais, celle-ci n’est nullement obligatoire. La CNIL en est réduite à encourager ce qu’elle qualifie de « pratique préventive ».

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Frédéric Bergé