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Vanco ” Nous n’avons pas de réseau à amortir ni de technologie maison à promouvoir. “

” Pourquoi êtes-vous si discret ?Nous le sommes surtout en France ! Vanco, créé en 1988, a toujours été très actif en Grande-Bretagne, même si on…

” Pourquoi êtes-vous si discret ?Nous le sommes surtout en France ! Vanco, créé en 1988, a toujours été très actif en Grande-Bretagne, même si on en parle davantage depuis notre introduction en Bourse en novembre 2001. Nous avons alors pris une nouvelle dimension et allons nous exposer un peu plus. Longtemps société privée, Vanco a toujours été soucieux de dégager des profits et de ne pas se disperser.Comment expliquez-vous que le concept d’opérateur virtuel ne fasse pas davantage recette, notamment en matière de services fixes ?Parce que tout le monde a longtemps fait la course à la globalisation et défendu la même idée : tous les services dans tous les pays. Or, Vanco a, dès le début de la déréglementation, considéré qu’il n’était pas nécessaire de maîtriser le réseau. Aujourd’hui, les opérateurs se rendent bien compte que les contraintes sont telles qu’on ne peut pas être partout et offrir tous les services sans que cela ait un impact sur le coût facturé à ses clients. Comme quoi, détenir l’infrastructure n’est pas la clé de la réussite !En quoi votre offre se distingue-t-elle de celle des opérateurs traditionnels ?Par notre positionnement en termes de services et avec des indicateurs indépendants. Nos concurrents sont proactifs sur leur backbone, mais nettement moins sur les équipements d’extrémité ou les services offerts à leurs clients. Nous offrirons, début 2003, la possibilité pour notre client de modifier, en ligne, sa configuration en quatre heures.Estimez-vous être un intégrateur ou un opérateur ?Nous nous considérons comme un fournisseur de services de transmission de données. Cela dit, la notion d’opérateur virtuel offrant des prestations d’intégrateur me convient assez bien. L’essentiel est d’être flexible vis-à-vis des besoins de nos clients.En quoi est-ce un avantage de ne pas disposer de sa propre infrastructure ?Nous n’avons pas de réseau à amortir ni de technologie maison à promouvoir. Prenez l’exemple du MPLS dans lequel certains opérateurs ont beaucoup investi alors que le Frame Relay fait aussi bien l’affaire, notamment en matière d’interconnexion de petits sites distants. Nos bonnes relations avec les opérateurs historiques font que nous sommes bien positionnés en matière de services multidomestiques.Comment procédez-vous en matière d’achat de bande passante ? À combien évaluez-vous la baisse des prix ?Nous restons très vigilants tout en ayant une idée assez précise des fournisseurs avec lesquels nous avons l’intention de travailler. Pour le reste, c’est une question de types de services avec des contrats-cadres, connexion par connexion, qui n’excèdent pas un an et qui sont renégociés à chaque échéance. En ce qui concerne la baisse des prix, même si elle est moins spectaculaire qu’auparavant, disons qu’elle se situe entre 5 et 10 % par an depuis 2000.Quelle est votre stratégie pour ce qui est de l’accès DSL ?Nous y croyons beaucoup, car c’est un moyen intéressant de fournir des services à des prix compétitifs. D’une manière générale, nous sommes disposés à revendre l’offre de France Télécom, de LDCOM ou d’autres opérateurs. Le problème avec France Télécom, c’est que nous ne maîtrisons pas le routeur d’extrémité. “

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Henri Bessières