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V2i Protector récupère simplement mais sûrement

L’outil de PowerQuest sauvegarde à chaud l’image d’un serveur Windows 2000 sur un équipement DAS, NAS, SAN pour une restauration ultérieure. Très rapide, il est en outre simple à utiliser.

En commercialisant V2i Protector, le spécialiste des utilitaires pour dis- ques, PowerQuest, propose un logiciel de récupération de serveur après incident (disaster recovery) dédié à l’environnement Windows 2000 (version Server et Advanced Server). V2i est un hybride entre l’utilitaire de sauvegarde de partitions de type Ghost de Symantec et une solution de sauvegarde à chaud sur bande par images.

18 gigaoctets en 15 minutes

Pour nos tests, nous avons successivement installé le V2i Protector sur une plate-forme IBM Netfinity 6000 bi-PIII Xeon à 700 MHz (unités avec 2 Mo de cache) équipée de Windows 2000 Advanced Server et d’un sous-système disque Raid 5 Ultra 320 SCSI d’Adaptec, puis sur une plate-forme Windows 2000 Server fondée sur un Pentium 4 à 2,2 GHz et sur un sous-système disque Ultra 160 SCSI d’Adaptec.Quelle que soit la plate-forme, l’installation se déroule sans inconvénient majeur. Selon le cas, l’administrateur installe soit l’agent serveur avec la console d’administration, soit l’agent seul (il peut, à ce stade, autoriser explicitement l’accès à l’agent pour certains utilisateurs). Cet agent permet tant la programmation des sauvegardes que la sauvegarde/restauration du système à distance. Nous avons rencontré à cette étape un problème de compatibilité entre l’agent PowerQuest et le sous-système Raid de notre plate-forme IBM. Après définition des paramètres de la sauvegarde du volume principal du serveur en local, le lancement de l’opération aboutit en effet à un message d’erreur, sans aucune autre explication. La sauvegarde de la partition système de notre plate-forme Pentium 4 (plus standard) se déroule, elle, sans encombre. L’opération s’effectue à chaud, sans aucune interruption du fonctionnement du serveur. Le logiciel crée dans l’espace libre du volume une image rapide de l’état de la partition à un instant t, image à partir de laquelle il effectue la sauvegarde proprement dite. Celle de notre volume de 18 Go ne requiert que 15 minutes… contre 1 heure avec un logiciel de sauvegarde et une unité sur bande de type VXA-1. Le fichier de sauvegarde résultant n’excède pas 4 Go. Seul écueil, la baisse des performances du serveur lors de l’opération : jusqu’à 60 % de charge CPU sont consommés sur notre processeur à 2,2 GHz, alors que l’option de compression la plus faible a été activée.La restauration ne pose pas non plus de soucis, à ceci près qu’elle nécessite l’arrêt du serveur (la restauration d’une partition autre que système pouvant, elle, s’effectuer à chaud). Le CD système fourni lance Windows PE, un environnement limité de Windows XP (à même de charger les pilotes réseau et disque les plus courants en mode protégé), et la restauration de l’image s’effectue en quelques minutes. À l’issue des tests, on peut regretter que l’éditeur n’ait pas prévu un mode de sauvegarde automatique de la partition système d’un serveur. L’administrateur doit en effet indiquer manuellement la partition de la machine qu’il veut sauvegarder… ce qui peut être source d’erreurs. Les administrateurs apprécieront en revanche de pouvoir installer le contenu d’une image de sauvegarde comme un volume disque. Celle-ci permet l’analyse antivirale du volume, ou à un utilisateur du réseau de récupérer directement un document sauvegardé, qu’il aurait malencontreusement supprimé.

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Stéphane Reynaud