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Unisys supprime 2000 emplois

Unisys Corporation finalise son plan de restructuration avec la liquidation de 5,6 % de ses effectifs. Annoncé en novembre, le nouveau schéma de développement mise sur le pôle serveurs haut de gamme et des services d’infogérance ciblés.

Unisys Corporation finalise son plan de restructuration annoncé en novembre (voir encadré) avec la liquidation de 5,6 % de ses effectifs, soit environ 2 000 emplois, sur 36 000 au niveau mondial. La première des raisons invoquées repose sur la cession prévue de l’activité intégration systèmes pour le compte de l’administration américaine, jugée peu rentable.Selon Unisys Corporation, 750 emplois seront supprimés aux Etats-Unis avant la fin 2000, sur la base de départs anticipés à la retraite. Pour autant, la société procèdera à la suppression de 1250 autres postes courant 2001, essentiellement aux Etats-Unis où l’entreprise espère convaincre à travers des incitations au départ. La France sera-t-elle touchée par ces suppressions de postes ? Silence radio chez Unisys France, qui, pour l’heure, ne souhaite pas communiquer sur ce terrain.Toujours est-il que ces mesures auront une répercussion sur le chiffre d’affaires, évalué par l’entreprise à environ 1 milliard de dollars de manque à gagner pour 2001. Un passage obligé avant le retour à la croissance prévu pour le premier trimestre 2001. A cette date, en effet, Unisys prévoit un chiffre d’affaires en croissance, appuyé par une politique de recrutements sur le front de la force de vente.Les premières mesures tangibles de ce redéploiement reposent sur un train de partenariats annoncé par Unisys. Avec Dell tout d’abord, autour de l’intégration de l’architecture multiprocesseur CMP (Cellular Multi Processing) sur la gamme des serveurs Dell Power Edge à 32 voies. En collaboration avec Lloyds TSB et Barclays également, deux banques qui rejoignent la société iPSL externalisée par Unisys au Royaume-Uni, afin de développer le pôle paiement sécurisé.Ce secteur devrait générer d’après l’entreprise 800 millions de dollars de nouvelles commandes et 1 milliard de chiffre d’affaires dans les dix ans à venir. Enfin, la réalisation d’une plate-forme de gestion des achats internes pour Ingram Micro (1700 fournisseurs, 280 000 références) vient clore le chapitre des leviers de croissance à court terme.

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Francisco Villacampa