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Une vraie carte graphique pour le jeu : le comparatif du 01Lab

Une nouvelle génération de cartes graphiques a fait son apparition depuis le début de l’année. L’heure est venue de les confronter. Quelle est la meilleure pour s’adonner aux jeux vidéo, actuels et à venir ?

Faut-il encore investir dans des cartes graphiques haut de gamme, vendues environ 320 euros, voire le très haut de gamme (à partir de 500 euros) ? La question se pose, compte tenu du nombre de modèles commercialisés à moins de 200 euros et capables de faire fonctionner la grande majorité des titres actuels (Dragon Age 2, Crysis 2, Duke Nukem Forever, Rift, etc.) en Full HD (1 920 points par 1 080). La GeForce GTX 460 de 1 Go ou encore la Radeon HD 6870 en sont de bons exemples.

Pour obtenir le rendu le plus époustouflant possible, avec un maximum de détails, d’effets visuels et de filtres vidéo comme l’anti-aliasing, le gamer aguerri doit investir dans une carte onéreuse pour jouer sur son écran de 24, de 27 ou de 30 pouces en toute tranquillité. Surtout s’il possède l’un de ces nouveaux écrans capables d’afficher 2 560 points par 1 600.

Soit environ le double d’informations à générer par rapport à une dalle Full HD ! N’oublions pas la 3D stéréoscopique ! Les services marketing de Nvidia et – plus récemment – ceux d’AMD font tout pour nous convaincre de regarder des films et de jouer en relief sur nos PC ou sur le téléviseur du salon.

La 3D encore à la peine

Cependant, à l’heure actuelle, seules les cartes GeForce permettent de jouer en 3D stéréoscopique, grâce à un kit vendu séparément (3D Vision) et à un écran 120 Hz compatible. La compatibilité parfaite avec le procédé n’est assurée que pour une douzaine de titres du marché.

Pour tous les autres jeux vidéo, il faut suivre les recommandations de réglages du pilote afin que la magie opère. En ce qui concerne la HD 3D d’AMD, il est aujourd’hui impossible de trouver des lunettes actives et des écrans dans le commerce. De plus, la mise en œuvre nécessite un logiciel tiers… Bref, pas simple, même pour les plus mordus de 3D.

Pour ce qui est des fonctions GPGPU (la carte graphique décharge le processeur de PC de certaines opérations de calcul), la démocratisation s’effectue discrètement. En plus de solutions très spécialisées (comme l’encodeur Badaboom pour les GeForce), des éditeurs de logiciels de montage/conversion/encodage de vidéos ont introduit les technologies Cuda (Nvidia) et ATI Stream (AMD) dans leurs applications.

C’est le cas de MediaShow Espresso 6 de CyberLink, qui sait tirer parti des deux technologies. Du coup, les encodages-transcodages sont accélérés car le processeur central du PC est assisté de la puce graphique pour calculer les trames et autres conversions d’images. Tout cela se fait de façon transparente pour l’utilisateur, car les moteurs de conversion sont optimisés pour exploiter au mieux les ressources à leur disposition.

Pas dans tous les PC

Pas question d’intégrer ces monstres dans un ordinateur de marque acheté il y a un an 600 ou 700 euros ! Il n’est pas certain que vous ayez la puissance de feu nécessaire pour exploiter au mieux ces puces graphiques haut de gamme. Pour arriver à jouer correctement, en plus d’une carte performante, il faut un bon processeur (double cœur au minimum), beaucoup de mémoire vive (4 Go au minimum) et, surtout, une puissante alimentation électrique.

Le minimum recommandé pour les cartes haut de gamme dans ce dossier est un modèle délivrant 600 watts, avec au moins deux prises PCI-Express 6 broches. Les cartes haut de gamme consommant jusqu’à 375 W à elles seules ! Il est crucial que votre boîtier soit grand et aéré. Car certaines mesurent plus de 28 cm de longueur et peuvent atteindre les 80° C en pleine charge !

Terminons par la connectique. Les cartes graphiques intégrant des puces AMD sont la plupart du temps équipées de sorties DVI, HDMI plein format et mini-DisplayPort. Pour les Nvidia, on ne trouve que du DVI et un mini-HDMI, voire mini-DisplayPort, comme sur la GTX 590. Toutefois, les fabricants (MSI, Asus…) peuvent faire d’autres choix au moment de l’intégration du GPU. Pensez à vérifier !

Dossier publié dans le numéro 680 de

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Aymeric Siméon