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Une guirlande de nostalgie

Rangeant quelques armoires au bureau ?” une activité périodiquement salubre ?”, je retrouve avec bonheur l’un de mes premiers PC portables : le Toshiba 5100.

C’était il y a une quinzaine d’années déjà, c’était hier. La machine représentait le top de l’époque : 10 kg, un très joli écran plasma, le meilleur clavier jamais fabriqué, une mémoire de
640 Ko, un disque dur de 40 Mo.Le MS-DOS était vaillant. Il accueillait un Word 4.0 rapide, mais largement supplanté par un traitement de texte formidable, Sprint, de Borland. En Word, ouvrir un fichier se faisait par l’harmonieuse séquence Esc/Commande/
Lit-Ecrit/Charge/F1.Traînait dans un coin un Windows 2.1 que l’on pouvait éventuellement lancer, mais qui ne servait qu’à gérer des listes de fichiers. Et, bien sûr, l’indispensable Alt-Ctrl-Del existait déjà…Le nouveau PDA couleur-Bluetooh-512 Mo que j’ai dans la poche est bien plus puissant. Mais j’ai écrit des milliers de signes avec la vieille machine. Alors, c’est décidé, je vais la garder ?” après
l’avoir éteinte, car le ventilateur fait un boucan d’enfer.Loin de nous l’idée de vouloir revenir au passé. Mais cette époque laissera plus de bons souvenirs que l’année qui se termine. Une année morose, chaotique, qui finit un peu mieux qu’elle n’avait commencé.Et pourtant, il s’en est passé des choses en 2003 ! Les innovations chez les fournisseurs et chez les utilisateurs se sont poursuivies, de grandes perspectives s’ouvrent ?” les services web, la mobilité, le
business en réseau, etc. ?”, le champ des possibles s’élargit, à l’aune de notre imagination.Alors, d’où vient ce sentiment de nostalgie ? Sans doute le regret de l’exaltation du pionnier… La bulle et le ROI sont passés par là. Mais, comme dit le proverbe chinois :
‘ L’expérience est une lanterne accrochée dans le dos, qui n’éclaire que le chemin parcouru. ‘Alors, cap sur l’avenir, et bonne fin d’année à tous.* Directeur de la rédaction de 01 Informatique

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Luc Fayard*