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Une connexion qui assure

Ville, banlieue, campagne… Quelle solution choisir pour surfer le plus rapidement possible ? ADSL, fibre optique, satellite… Les fournisseurs d’accès à Internet ont tous une solution d’accès pour vous !

Le débit dont vous disposerez dépend de la technologie utilisée, du fournisseur d’accès à Internet, de l’offre choisie et surtout de l’emplacement de votre logement. C’est en effet votre position géographique qui détermine si vous pouvez bénéficier du très haut débit, ou THD (votre immeuble doit être câblé ou “ fibré ”), ou d’un accès ADSL plus ou moins rapide. Rappelons la règle : plus vous êtes éloigné du DSLAM (le répartiteur ADSL de votre FAI, généralement situé en centre-ville), plus le débit baisse. La limite théorique, au-delà de laquelle vous ne bénéficiez plus du haut débit, est de 5 km, mais la qualité de la ligne téléphonique joue également un grand rôle. Et si vous habitez en rase campagne et ne bénéficiez ni du THD ni de l’ADSL, il reste une solution : l’accès à Internet par satellite.

J’ai accès au câble ou à la fibre optique

Si votre immeuble est raccordé au réseau Numericable, vous avez accès au THD à 30 ou 100 Mbit/s. Vous avez alors le choix entre l’opérateur Numericable lui-même ou l’un des FAI affiliés (Auchan, Bouygues Telecom ou Darty). Dans certains immeubles ou certaines habitations, vous pouvez aussi accéder aux réseaux THD en fibre optique que les trois “ grands ” FAI (Free, Orange et SFR) déploient actuellement. Il s’agit alors de FTTH (Fiber to the Home, la fibre arrive chez vous), pour un débit de 100 Mbit/s.

Je suis éligible au dégroupage total

Avant de vous abonner, passez des coups de fil aux FAI pour connaître leur estimation du débit maximal dont vous pourrez disposer ; ils utilisent des outils leur permettant de tester votre ligne. En théorie, tous devraient vous donner des estimations équivalentes, car leurs DSLAM sont tous situés au même endroit. Sachez toutefois que le débit maximal IP (le seul qui compte vraiment) varie d’un FAI à l’autre : il est de 16 Mbit/s chez Darty et Bouygues Telecom, de 20 Mbit/s chez Orange, SFR et Prixtel, et de 22,4 Mbit/s chez Free et Alice.

Zone dégroupée : des forfaits ADSL moins chers

Selon que le logement à équiper d’une connexion ADSL se situe dans une zone dégroupée ou non, le prix de l’abonnement varie fortement. Quand un FAI dégroupe une zone, cela signifie qu’il a installé ses propres équipements électroniques dans le central téléphonique du quartier. Cela le dispense de payer l’utilisation de ceux de France Télécom, propriétaire historique des infrastructures, et lui permet de proposer ses propres tarifs et services, comme la téléphonie IP. L’internaute est alors en “ dégroupage total ”. Si ce dernier souhaite malgré tout conserver un abonnement téléphonique classique chez France Télécom, il s’agit d’un dégroupage partiel.

Loin de tout…

Pour les oubliés de l’ADSL, il existe différentes technologies de substitution telles que le satellite. Les offres des deux opérateurs concurrents, Astra et Eutelsat, sont distribuées par différents FAI lesquels peuvent aussi proposer des offres WiMAX, voire fibre optique. En mettant sur orbite en décembre dernier le satellite KA-SAT, Eutelsat a pris une longueur d’avance puisqu’il est en mesure de proposer des débits en réception jusqu’à 10 Mbit/s contre 6 Mbit/s pour Astra. Mais celui-ci devrait, lui aussi, augmenter les débits de son offre satellite courant 2012. A suivre…

Je reste en dégroupage partiel

Si vous habitez en zone non dégroupée (lire l’encadré p. 16), ou si vous souhaitez conserver une ligne France Télécom (pour bénéficier de certains services de télécopie ou d’alarme), quitte à payer les 16 euros/mois, vous devrez compter avec des débits moins importants. Ils chutent de manière spectaculaire chez SFR (6,6 Mbit/s) et Darty (8 Mbit/s), d’environ 5 Mbit/s chez Alice et Free, et ne restent identiques que chez Bouygues et Orange.

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Christophe Blanc, Olivier Lapirot et Valérie Quélier