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Une bonne qualité d’affichage pour la bureautique

Si la luminosité est importante, la connectique, l’encombrement, l’ergonomie et la télécommande sont aussi les paramètres pris en compte.

1. Caractéristiques

Si l’on excepte le LP120 d’InFocus, les notes des différents modèles dont la luminosité théorique s’inscrit entre 1000 et 1600 lumens sont très proches. L’InFocus ne possède pas d’entrée VGA traditionnelle mais un connecteur
‘ multifonction ‘ M1-DA. Ce dernier nécessite un câble spécifique (fourni) pour se brancher au PC, faute de quoi l’appareil est inutilisable. Au-delà, les projecteurs sont munis des traditionnels ports
S-Vidéo et vidéo composite, ainsi que d’un connecteur USB. Le mp2220 de HP et le LP120 d’InFocus intègrent de surcroît une entrée audio.


En revanche, aucun projecteur ne dispose d’une sortie VGA pour un moniteur de contrôle ou d’une interface Wi-Fi. Tous les modèles sont livrés avec une télécommande et une housse de transport. Optoma et InFocus fournissent également
un adaptateur Péritel.

2. Installation et maintenance

Les projecteurs de Toshiba, Optoma et NEC ont un poids et un encombrements presque identiques. Celui de HP est un peu plus volumineux et plus lourd tandis que l’InFocus se révèle le plus léger (moins de 1 kg) et le moins
encombrant. La sérigraphie des câbles et des connecteurs est bonne avec un très bon point pour InFocus (nom plus code couleur). Les projecteurs détectent automatiquement la source d’entrée. Ils bénéficient d’une correction numérique de trapèze selon
la verticale, mais pas selon l’horizontale. Les modèles peuvent tous être montés en rétroprojection, mais seuls ceux d’Optoma et de HP peuvent l’être au plafond. Changer la lampe se révèle, dans la plupart des cas, très simple, sauf pour InFocus.

3. Facilité d’utilisation

Tous les modèles testés sont dotés d’une mise au point manuelle. L’ergonomie des menus est satisfaisante mais déçoit un peu chez HP. Les menus en français permettent tous de régler le contraste et la luminosité, mais sont plus
ou moins riches selon le modèle. Ainsi, NEC et HP ne proposent pas le réglage indépendant des composantes RVB et seul Optoma donne accès au Gamma. On déplore l’absence du réglage de la température des couleurs chez Toshiba.


Les télécommandes fournies sont en général de petite taille, ce qui rend leur prise en main et la disposition des touches, non éclairées, peu pratique. On apprécie la présence d’un pointeur laser chez Toshiba, Optoma et InFocus,
ainsi que l’émulation de la souris pour Toshiba, Optoma et HP. Les télécommandes de Toshiba et d’InFocus émulent certaines touches du clavier. Le niveau sonore est assez élevé, même en mode éco (plus de 38 dB en général). Le LP120 d’InFocus est
le plus bruyant en mode standard, mais le plus silencieux en mode éco.

4. Qualité

On constate des écarts au niveau de la luminosité réelle qui varie de 311,8 à 668,7 cd/m2 en mode normal et de 238,6 à 571,7 cd/m2 en mode éco. Optoma et NEC (1600 et 1500
lumens théoriques) offrent la plus forte luminosité tandis que le LP120 d’InFocus (1000 lumens théoriques) est deux fois moins lumineux. Attention également à l’homogénéité entre le centre et les coins de l’image, avec des écarts pouvant atteindre
30 % pour le LP120 d’InFocus. Ce dernier est le seul qui possède une aire colorimétrique en retrait par rapport à celle des autres modèles. Le contraste est globalement bon avec un taux supérieur à 2 000 pour 1, sauf pour l’EP729 d’Optoma.
Signalons que le passage en mode économie d’énergie diminue la luminosité, mais permet, dans la majorité des cas, d’augmenter le contraste (seul l’EP729 d’Optoma déroge à la règle).

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François Bedin