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Un système de vidéosurveillance à installer soi-même

Facile à mettre en ?”uvre, la solution de vidéosurveillance VigiLight, de VigiVision, s’adresse aux particuliers, aux commerçants et aux petites entreprises. Elle coûte moins de 5 000 francs.

Surveiller à distance une résidence, un magasin, un entrepôt ou une machine de production, c’est ce que permet VigiLight, un système de vidéosurveillance, destiné aussi bien à un particulier qu’à une petite entreprise.
Aucune connaissance technique n’est requise pour son installation.Conçu par VigiVision, le système se compose d’un transmetteur vidéo (ViewLight de Com1), d’une petite caméra couleurs (8 x 2 cm), tout deux reliés par un câble de 10 mètres et d’un logiciel, ViewLight Manager.Selon Stéphane Macabéo, directeur générale de cette jeune société française, ” il s’agit de la première solution réellement simple à mettre en oeuvre. ” Et il ajoute : ” jusqu’à présent, il fallait débourser au moins 8 000 francs pour acquérir un système de vidéosurveillance [contre 5 000 francs pour la solution de VigiVision, NDLR] “. Par ailleurs, l’installation du système ne requiert, en effet, aucun paramétrage. Son principe de fonctionnement est tout aussi simple.La consultation à distance s’effectue depuis n’importe quel PC de bureau ou portable équipé du ViewLight Manager fourni et d’un modem. Contrairement au cas des systèmes qui font appel à des Webcams, aucun PC n’est requis sur le site à surveiller.

Piloter jusqu’à quatre caméras

En pratique, l’ordinateur compose le numéro de téléphone du site à surveiller. A l’autre bout de la ligne, le transmetteur vidéo prend l’appel grâce à son modem intégré V90. Il numérise les images de la caméra, les compresse au format Jpeg-M avec une définition maximale de 320 x 240 points et les transmet par le réseau téléphonique.La communication est facturée au tarif habituel de France Télécom. Mieux vaut donc ne pas rester connecté en permanence. D’autres systèmes, exploitant des connexions ADSL, s’avèrent mieux adaptés pour la surveillance en continue. Mais il s’agit de solutions beaucoup plus coûteuses.La qualité vidéo du VigiLight est limitée par les capacités de compression du transmetteur (une à dix images par seconde). Elle s’avère cependant suffisante pour une fonction de surveillance.Le transmetteur peut gérer simultanément jusqu’à quatre caméras (vendues en option, 1 490 francs l’unité). Il autorise par ailleurs le branchement d’un relais électrique afin de piloter à distance une lumière ou une sirène.

Un système de détection de mouvements reste conseillé

L’appareil dispose également d’une entrée numérique pour le branchement d’un détecteur de mouvements (infrarouge, volumétrique…), coûtant entre 100 et 300 francs. En cas d’intrusion, le transmetteur enregistre automatiquement une petite séquence vidéo. La durée de l’enregistrement est cependant limitée à quelques secondes en raison de la faible capacité mémoire de l’appareil.Pour être réellement efficace, le VigiLight doit être complété par un véritable système d’alarme, capable d’alerter à distance, par exemple par le biais d’un message SMS, le propriétaire. Ce dernier peut alors contrôler, avec son VigiLight, s’il s’agit d’une alarme sérieuse ou d’une fausse alerte. VigiVision propose d’ailleurs ce type de prestation à ses clients.

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Stéphane Long