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Un serveur Intel IBM à la hauteur des hauts de gamme Risc

IBM, qui avait quelque peu ” oublié ” les serveurs Intel, revient en force avec une machine, le x440, qui offre l’équivalent fonctionnel d’un serveur Risc.

Que reste-t-il aux serveurs Risc ? Plus grand chose quand on liste les fonctions proposées par le dernier serveur x440, d’IBM : partitionnement matériel et logiciel, évolution jusqu’à seize processeurs par simple ajout de modules, processeur de supervision, connecteurs Active PCI-X à 133 MHz, mémoire haute disponibilité enfichable à chaud. Des fonctions courantes sur les serveurs Risc haut de gamme, mais qui restaient oniriques sur une plate-forme Intel standard.Sequent avait bien développé des superserveurs 64 processeurs, mais ils n’étaient réellement exploitables que sous Unix. Stratus et Unysys offrent, pour leur part, la compatibilité Windows et une haute disponibilité, mais dans un boîtier immense et pour un prix qui dépasse souvent les 150 000 euros.IBM propose quant à lui une approche modulaire largement plus économique. Le x440 se présente dans un boîtier rack de 4U d’épaisseur, facturé à partir de 19 820 euros incluant deux processeurs 1,4 GHz et 2 Go de mémoire). La montée en puissance s’effectue soit en interne par ajout de processeurs (jusqu’à huit), soit en externe en connectant d’autres x440.

Le meilleur est à venir

Jusqu’à quatre serveurs de quatre processeurs peuvent ainsi être interconnectés pour construire, au choix, un superserveur de seize processeurs, deux octoprocesseurs ou un cluster de quatre quadriprocesseurs. Avantage : on conserve une grande évolutivité sans pour autant payer très cher dès le départ un fond de panier évolutif, puisque les serveurs sont reliés par un câble ?” une souplesse que, d’ailleurs, peu de serveurs Risc proposent. La machine est livrée avec un nouveau logiciel de supervision capable de contrôler tous les équipements, sans interrompre le fonctionnement.Enfin, pour une meilleure disponibilité, IBM propose aussi un programme qui traque les fuites mémoires et les files d’exécutions orphelines pour prévenir les plantages de Windows (une version Linux est en préparation). Côté performances, le serveur devrait faire des étincelles, si le résultat de 170 000 tpmC au banc d’essai TPC est validé. Avec ses seize processeurs à 1,6 GHz, il ferait mieux qu’un serveur Alpha équipé de trente-deux processeurs pour une fraction du prix.IBM assure que le meilleur est à venir : partitions dynamiques, modèle trente-deux processeurs, gestion des processeurs IA-64, connecteur infiniband… Les serveurs Risc n’auront alors plus grand-chose d’exclusif.

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Anicet Mbida