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Un mastère bicéphale pour piloter la logistique

L’Institut international de management pour la logistique forme ses bataillons depuis Paris ou Lausanne. Gestionnaires et ingénieurs composent les futures promotions de logisticiens.

Profession : responsable logistique dans une jeune entreprise de sports de glisse, RidingZone. En juillet dernier, Pierre-Yves Gautier travaillait encore dans cette start up, récemment filialisée par France Télécom, comme stagiaire ” mastérien ” de l’Institut international de management pour la logistique, mis en place par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, l’Association française des transports (AFT-Iftim) Paris et l’Ecole nationale des ponts et chaussées à Marne-la-Vallée.” Via internet, je pilote tous les flux ?” physiques, d’information ou financiers ?” en amont des entreprises traditionnelles. Et j’assure à l’internaute le retour d’information de ses commandes en suivant leur parcours à l’aide de techniques de traçabilité. “

Un concept pédagogique original

Rompu aux outils de logistique, à leur conception et à leur apprentissage, ce jeune diplômé, formé initialement au droit international public, parle de sa formation au mastère comme d’un concept pédagogique original. Soit un module d’enseignement par semaine durant six mois, portant successivement sur la stratégie, les systèmes de transport, les échanges internationaux, la production, la gestion de la chaîne logistique, la modélisation, et la qualité.Autres points forts du mastère : “La convergence dans les promotions entre les étudiants issus de filières d’ingénieurs ou de gestion et l’intervention de nombreux professionnels étrangers”, rapporte-t-il.Au choix du candidat, la formation théorique sera suivie dans une des trois écoles. En anglais à Lausanne, de janvier à mai, ou en français à Paris et Marne-la-Vallée, de septembre à janvier. L’internationalisation est le maître mot du cursus : globalisation des marchés, constitution de groupes européens de logisticiens, e-business…Paris et Lausanne trouvent des débouchés en entreprise pour leurs élèves dans les deux mois qui suivent leur stage. “L’industrie est le premier secteur d’embauche, talonnée par le conseil en stratégie et la distribution”, note Michel Savy, enseignant.
La profession a de belles années devant elle !

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Geneviève Meunier