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Un député questionne un ministre sur “l’IP tracking” en France

Pascal Cherki a posé une question écrite sur l’usage de la technique de vente en ligne “IP tracking” en France. Réponse attendue sous 2 mois.

Quid du pistage d’adresses IP “traquant” à son insu le consommateur sur les sites marchands ? C’est une question qu’adresse par la voie officielle (via une publication au J.O) le député PS de Paris, Pascal Cherki au ministre chargé de l’économie sociale et solidaire et de la consommation, sur l’utilisation de la technique de vente en ligne, « IP tracking ».

Cette technologie consiste pour les sites marchands à mémoriser l’adresse IP de l’internaute (à son insu) ayant effectué une visite, pour augmenter les prix par incréments successifs au gré de ses visites. Le but : lui faire croire que le bien ou service qu’il convoite est très demandé et qu’il va disparaître s’il ne concrétise pas son achat.

Les adresses IP considérées comme données personnelles ?

Cette pratique a été décryptée, par le quotidien américain Wall Street Journal, citant le site Staples.com (fourniture de bureau) aux Etats-Unis. Celui-ci adapterait dynamiquement ses prix en fonction de la géolocalisation de l’adresse IP de l’internaute.

Dans sa question au ministre, le député mentionne le fait que le 12 mars 2013, la Commission européenne, saisie de cette question par l’eurodéputée Françoise Castex, a répondu qu’il était du ressort des États membres de mettre en place une protection des consommateurs, en considérant les adresses IP comme des données à caractère personnel dont l’usage doit être encadré par les autorités compétentes nationales.

Par conséquent, le député demande quelles mesures le gouvernement envisage pour protéger au mieux les consommateurs et mettre fin à l’utilisation du « IP tracking ». Réponse attendue prochainement dans un délai maximal de deux mois.

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Frédéric Bergé