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Un corpus de données, trois modes de visualisation

Pour cartographier les données, Leximine utilise trois algorithmes. Liens forts, signaux faibles ou relations conjoncturelles sont mis en évidence.

La cartographie de données est, à ce jour, le seul moyen de digérer les volumes d’information que ramènent les moteurs de recherche sur le Web. Et encore, selon le niveau de connaissance de l’utilisateur sur le sujet, il sera nécessaire de varier les modes de représentation. Les spécialistes de la veille sur Internet, en première ligne dans la recherche d’information, sont sollicités aussi bien pour défricher un nouveau domaine que pour identifier de nouvelles tendances. Le concepteur d’Astromap, Olivier Jouve, a pris en compte cette diversité des besoins dans son logiciel, devenu Leximine, dernier-né des outils de visualisation de données.
La grande originalité de l’outil de Lexiquest réside dans ses trois algorithmes, qui offrent autant de perspectives sur un même corpus de données. Le premier niveau d’analyse, Organize, identifie la structure d’un domaine, utile notamment pour aider à définir les grandes composantes d’un thème. Il fait ressortir les relations fortes entre les concepts. Le second, Discover, met en évidence les nouvelles relations du domaine exploré. Il est, de fait, plutôt destiné aux spécialistes d’un sujet. Enfin, un troisième et nouveau mode d’analyse, Track, cherche dans le détail les signaux faibles.
La difficulté avec ce type de logiciel utilisant plusieurs algorithmes réside dans le bon choix de la perspective. Une formation de plusieurs jours s’avère nécessaire pour les néophytes. Ce n’est pas le seul défaut du produit. Son prix – 150 000 francs par serveur – ne le destine pas à toutes les entreprises. De plus, il exige en amont un moteur d’indexation plein texte. Leximine est toutefois compatible avec les principaux moteurs : Verity, Fulcrum, Excalibur.

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Emmanuel Chania