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Un certificat pour afficher sa bonne santé sexuelle sur le Net

Une start-up américaine propose aux internautes de leur fournir un ‘ passeport ‘ certifiant qu’ils n’ont pas de MST. Ils peuvent ensuite l’exposer sur les sites de rencontres.

Age : vingt-six ans. Cheveux : bruns. Maladie sexuellement transmissible : aucune. Voilà le type de fiche d’identité que l’on pourrait bientôt trouver sur les sites de rencontres. C’est en tout cas ce que propose la
société américaine SSP BioAnalytics avec son Safe Sex Passport, disponible à partir du 1er décembre prochain. Il s’agit d’un certificat que la société délivrera aux internautes, après avoir reçu les résultats de diverses
analyses de sang pratiquées en laboratoire (VIH, herpès génital, syphilis…). L’internaute estampillé safe sex pourra exhiber son certificat sur le Net et autoriser d’autres personnes à accéder à ses résultats, stockés par SSP
BioAnalytics.La société ne sévira qu’aux Etats-Unis dans un premier temps. Pour justifier son activité, elle affirme que 80 % des personnes atteintes de maladies sexuellement transmissibles n’osent pas le dire à leur partenaire et qu’un tel
‘ label ‘ responsabiliserait plus les gens. De plus, son passeport Safe Sex faciliterait les rapprochements sur les sites de rencontres, en faisant office de ‘ preuve ‘ de bonne santé
sexuelle.

75 dollars tous les six mois

L’abonnement au Safe Sex Passport coûte 75 dollars pour six mois. L’internaute effectue ses analyses de sang dans un laboratoire lambda et les résultats sont transmis à SSP BioAnalytics. Il reçoit ensuite une carte réelle, non
nominative, avec un numéro d’identifiant. La société lui délivre aussi un certificat virtuel, à apposer sur un site de rencontres ou un réseau social ; un clic sur cette vignette permet de vérifier les résultats de l’intéressé, qui doit tout de
même communiquer un code pour autoriser l’accès au fichier. La base de SSP BioAnalytics sera également consultable par téléphone et SMS.Les passeports Safe Sex sont valables six mois, ce qui décrédibilise quelque peu le système. Au bout de six mois, il faut repratiquer les tests, facturés environ 200 dollars aux Etats-Unis, et payer à nouveau 75 dollars à SSP
BioAnalytics.

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Julie de Meslon