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Un antivirus n’arrête pas tous les virus

VraiMême mis à jour régulièrement ! Et pour preuve… Lors de notre dernier comparatif de treize antivirus, en décembre 2008 (voir Micro Hebdo n° 557), nous avons…

VraiMême mis à jour régulièrement ! Et pour preuve… Lors de notre dernier comparatif de treize antivirus, en décembre 2008 (voir Micro Hebdo n° 557), nous avons constaté que le taux de détection du meilleur d’entre eux n’excédait pas 99,53 %, tandis que le moins bon plafonnait à 87,82 %. Comment expliquer les faiblesses de ces logiciels prétendant pourtant protéger efficacement nos ordinateurs ? Tout d’abord parce que le nombre de nouveaux virus croît de façon exponentielle d’année en année. Ainsi, dans sa dernière enquête annuelle sur la menace informatique, datant de mai dernier, l’éditeur de solutions de sécurité Symantec annonçait une progression de 167 % du nombre de nouvelles signatures de code malveillant entre 2007 et 2008. La signature, c’est le petit bout de programme propre à chaque virus et permettant donc de l’identifier. Selon Symantec, en 2007, 624 267 nouveaux virus seraient apparus. En 2008, 1 656 227 ! Or, entre l’apparition d’un nouveau virus et celle de sa parade, il existe toujours un petit laps de temps… suffisant pour infecter un certain nombre d’ordinateurs. Une autre raison de l’efficacité parfois relative des antivirus tient aux nouvelles formes de menaces dues à la démocratisation de l’accès à Internet. Ainsi, ne parle-t-on plus seulement de virus, mais également de spywares (des logiciels espions), de malwares (des logiciels malveillants), de botnets (des réseaux de PC zombies), de vers (des logiciels malveillants se reproduisant sur plusieurs ordinateurs), de rootkits (des programmes permettant d’accéder à distance à un ordinateur)… Et tous les antivirus ne se valent pas dans la chasse à l’une ou l’autre de ces catégories de virus

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Jean-Marie Portal