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UMTS : pour qui ? Et pourquoi ?

Difficile de se retrouver dans l’imbroglio politico-économique de l’UMTS

Le consortium mené par Suez Lyonnaise des eaux vient de renoncer à se porter candidat à l’obtention d’une licence UMTS. Une rumeur (démentie par le principal intéressé) court sur le possible désistement de Bouygues… Manipulation des opérateurs pour mettre la pression sur le gouvernement ? Difficile de se retrouver dans cet imbroglio politico-économique.Entre l’Etat, qui voit dans l’UMTS le moyen de remplir facilement ses caisses, l’ART, garante d’une loyale concurrence, et les opérateurs (avec leurs fournisseurs d’infrastructures), qui veulent débourser le moins possible, la lutte est âpre. Bref, aujourd’hui, on se retrouve avec quatre licences à accorder et trois opérateurs en lice !Mais pourquoi veut-on de l’UMTS ? Et pourquoi en 2002 alors que, on le sait aujourd’hui, les téléphones UMTS ne seront pas prêts à cette date ? Sans parler des utilisateurs qu’il faudra convaincre de stocker la photo de leurs chers bambins pour servir de fond d’écran à leur téléphone…Le miracle de l’adoption éclair du GSM nous aurait-il aveuglés ? Sans doute. Mais l’échec relatif du WAP, lancé en fanfare, ne nous a apparemment pas rendus clairvoyants. Peut-être devrait-on, avant tout, identifier les besoins des utilisateurs, et voir comment est accueilli le GPRS avant de semballer.

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Claude Piriou