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Tout bouge, tout change sauf la BCE

“Je suis plus que respectueux de l’indépendance de la Banque centrale européenne [BCE]. Sa politique est toujours raisonnable. Mais il serait possible d’être encore plus raisonnable”,…

“Je suis plus que respectueux de l’indépendance de la Banque centrale européenne [BCE]. Sa politique est toujours raisonnable. Mais il serait possible d’être encore plus raisonnable”, ironisait récemment le chancelier Gerhard Schröder après la “non-décision” de celle-ci, le 24 octobre, de ne pas abaisser son taux directeur.En revanche, le gouverneur de la Banque de France, qui ne fait pas partie du directoire de la BCE, s’est refusé à tout commentaire critique. Le gouvernement aussi.Depuis qu’elle est opérationnelle , le 1er janvier 1999, l’orthodoxie monétaire passe les frontières. Hier, la France était injustement montrée du doigt depuis le début des années quatre-vingt-dix par nos voisins d’outre-Rhin en rai- son de son laxisme en la matière. Aujourd’hui, confrontée à la menace d’une récession, l’Allemagne aimerait que la BCE desserre le corset. La France aussi ! Même si elle n’en a pas soufflé mot, car la situation économique est moins grave de ce côté-ci du Rhin. Pourtant toute l’Europe est concernée par la menace d’une récession. L’institut de prévision Bipe nenvisage pas de reprise économique en Europe avant le troisième trimestre 2002. La BCE est- elle contre-productive ?*rédacteur en chef adjoint

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Jean-Pierre Savalle*