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Thales Secure Solutions joue la flexibilité

Née en février dernier, cette filiale de Thales entend embaucher deux cent cinquante ” bâtisseurs ” en 2001. Ce spécialiste de la sécurité informatique revendique les valeurs de sa maison mère.

Avec Thales, Thomson-CSF s’est fait un nouveau nom. A nous de nous faire un prénom”, martèle Xavier Randretsa, DRH de Thales Secure Solutions (TSS). Créée ex nihilo le 14 février dernier avec seulement cinq personnes, cette société ambitionne de devenir, à l’horizon 2005, une référence européenne de la sécurité des systèmes d’information . “A l’image de notre maison mère, nous partons sur un modèle économique multidomestique avec la création progressive de filiales étrangères.”Pour l’heure, Thales Secure Solutions table sur l’embauche de deux cent cinquante collaborateurs en France en 2001. Cent postes seraient déjà pourvus ou “dans les tuyaux”. Le solde devrait provenir par recrutements “organiques” et par croissance externe (deux achats sont prévus).

Les juniors d’abord

Après avoir constitué l’encadrement et un premier cercle de spécialistes et d’experts, Thales Secure Solutions recherche aujourd’hui essentiellement des juniors, jeunes diplômés ou dotés d’une première expérience. Le retournement de tendance du marché de l’emploi modifie-t-il la donne ? “Le secteur est suffisamment solide, et il n’existe pas des centaines de spécialistes de la sécurité en France. Nous élargissons notre cercle de compétences aux spécialistes du PGI, de la gestion de la relation client, des réseaux et télécoms ou du management des risques.”Dans son positionnement, Thales Secure Solutions couvre la globalité de l’offre sécurité, du conseil stratégique et technique au maintien du niveau de sécurité, en passant par l’intégration. Les premiers employés ?” baptisés “bâtisseurs”?” viennent du groupe Thales, de constructeurs télécoms, de sociétés de conseil, d’éditeurs spécialisés, ou de start up. “L’intégration de personnes aux horizons si différents passe nécessairement par une culture d’entreprise très forte”, estime Gilles Coléou, directeur général.Pour cela, TSS revendique son appartenance à Thales en reprenant les cinq valeurs du groupe : obsession du client, développement personnel, entrepreunariat, esprit d’équipe, et partage des connaissances. “Des groupes de réflexion ont été constitués pour débattre de ces valeurs. Qu’est-ce que l’obsession du client veut dire pour vous ? Dans votre métier ?”Xavier Randretsa revendique également “l’esprit start up , même si le terme n’est plus à la mode depuis dix-huit mois. Tout est, en effet, à construire chez nous. Cela peut effrayer certains candidats, mais en emballer d’autres”. Cette flexibilité se retrouve dans le logo de la société ?” des trapézistes ?” et dans l’aménagement des espaces de travail. “Les cloisons sont élastiques pour réunir physiquement les collaborateurs participant à un même projet. Les affaires personnelles sont réunies dans un caisson mobile.”Côté rémunération, TSS a mené une enquête sur les salaires en début d’année pour s’aligner sur les prix du marché. Tous les cadres disposent d’une partie variable. Les stock options émanant du groupe Thales viendront récompenser, au mérite, les profils à fort potentiel. En revanche, pour les trente-cinq heures, il faudra encore attendre 2002.

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Xavier Biseul