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Tests des stations de base 3G : un seul équipement suffit

Grâce à l’arrivée, sur le marché, du testeur E7495A, d’Agilent Technologies, il serait devenu inutile, pour les techniciens, de transporter, de maintenir et d’apprendre à utiliser plusieurs équipements afin de déployer des stations de base 2,5G et 3G. Avec, à la clé, une réduction des coûts appréciable.

La nécessité de maintenir les réseaux mobiles à moindre coût a pris une dimension telle qu’Agilent Technologies se propose aujourd’hui de lancer un testeur, dit intégré, des stations de base 2,5G et 3G (ou node-B). Jusqu’à présent, pour tester une station de base, il fallait plusieurs équipements complexes : d’une part, un analyseur vectoriel de réseau pour expérimenter les éléments actifs et passifs (antennes, câbles, amplificateurs, duplexeurs, etc.) situés derrière la station de base ; et, d’autre part, des analyseurs de spectre et des mesureurs de puissance démodulée pour éprouver l’interface Air. Il fallait également contrôler le lien filaire sur lequel se trouve le protocole E1…Eric McHenry, vice-président et directeur de la division testeurs pour réseaux sans fil d’Agilent, explique : “Pour l’UMTS, le nombre de stations de base 3G à installer devrait être de 50 % supérieur par rapport au GSM. De plus, les différents équipements utilisés jusque-là et la formation de nouveaux techniciens sur ces appareils (en plus de l’évolution vers l’UMTS) coûtent cher. Le nouveau testeur Agilent E7495A, en réunissant des fonctions dispersées dans différents instruments complexes, va justement permettre de réduire les coûts, tout en apportant un réel gain de productivité.” Argument supplémentaire : le E7495A peut être utilisé depuis l’étape des études jusqu’à celle de la maintenance.

Un testeur complet, simple et robuste

Ce testeur portable est présenté comme multiple, facile à employer, et évolutif. Il comporte, par exemple, un mesureur de puissance, qui facilite des réglages précis, évitant aussi bien les interférences que les “trous” dans la couverture radio. En moins de cinq minutes, il effectue un premier niveau de diagnostic CDMA, sans nécessiter l’arrêt de la station de base. Un récepteur GPS incorporé fournit les informations de localisation. Une première fonction – analyse vectorielle de réseau – donne une vision de l’état de santé de l’antenne (problèmes d’alimentation ou de connexion, par exemple). Une deuxième – analyse de spectre – identifie et localise les interférences. Une troisième – test RF de l’émetteur – mesure la puissance, la fréquence et la largeur de bande des différents systèmes (CDMA, UMTS, TDMA et GSM). Citons encore une quatrième fonction d’analyse de modulation de l’émetteur RF pour le CDMA-UMTS.Concernant l’ergonomie de l’appareil, l’interface utilisateur autorise des mesures à la fois rapides et précises. Il dispose d’instructions guidant pas à pas l’opérateur. Si cela est nécessaire, les procédures de base sont même indiquées par le biais de simulations. L’affichage permet de travailler dans toutes les conditions de temps comme d’éclairage. Par ailleurs, le E7495A se veut robuste. Il peut travailler de – 10 à 50 ?’C, il résiste à l’humidité, et il est protégé contre les interférences susceptibles d’affecter les résultats de mesure. Enfin, il peut s’adapter aux réseaux à venir sans croître en volume, grâce à ses deux interfaces USB et à ses deux connecteurs RS-232.

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Jean-Pierre Baranes