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Tenir jusqu’en 2004

Quelle époque ! À deux jours du dépôt des candidatures pour l’attribution des deux licences de téléphonie mobile de troisième génération restantes, pas un article dans…

Quelle époque ! À deux jours du dépôt des candidatures pour l’attribution des deux licences de téléphonie mobile de troisième génération restantes, pas un article dans la presse pour spéculer sur les ambitions des uns et des autres, ou sur la constitution d’alliances de circonstance. Le mythe de l’UMTS est retombé, et avec lui la capitalisation boursière des alchimistes de la téléphonie mobile. Comme attendu, le plus sage d’entre eux, Bouygues, devait déposer, le 16 mai, un dossier auprès de l’Autorité de régulation des télécoms pour rejoindre SFR (Cegetel) et Orange, déjà sélectionnés. Un moindre mal pour le groupe de BTP qui va obtenir une licence de 20 ans pour 619 millions d’euros majorés d’un prélèvement de 1% sur le chiffre d’affaires futur généré sur l’UMTS. L’allongement de la licence de Bouygues Telecom est d’ailleurs le seul mérite que Martin Bouygues veut bien attribuer à cette seconde procédure. L’heure n’est plus aux promesses d’un monde mobile idéal qui satisferait, au-delà de leurs attentes, consommateurs et opérateurs. Les premiers services sont attendus pour 2004. D’ici là, il sagit de résister à la tempête…* rédacteur en chef adjoint

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Thierry Del Jésus*