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Téléviseurs et smartphones n’ont pas connu la crise en 2009

L’année dernière a été meilleure que ne le prévoyait Gfk. Le marché des biens technologiques a été soutenu par la demande de quelques produits phares.

L’année 2009 a été marquée par la crise. Pourtant, les ventes de produits technologiques ont moins souffert que prévu. Selon une étude publiée aujourd’hui par Gfk, le marché a enregistré une baisse de 4,2 % en valeur, alors que l’organisme avait tablé, en janvier 2009, sur une baisse de 9 %.

« L’année dernière a été à double vitesse, commente Francois Klipfel, directeur adjoint de Gfk. Après des premiers mois difficiles, une amélioration sensible des ventes s’est dessinée à partir du mois de juin. Le dernier trimestre s’est même révélé positif. »

Si le marché a su garder le cap, c’est notamment grâce à trois produits phares : la télévision, les smartphones (ou « ordiphones ») et les ordinateurs portables.

La télévision

Il s’est vendu 7,4 millions de postes de télévision, un chiffre jamais encore atteint, soit 25 % de plus que l’année passée. « Nous avons passé notre temps à revoir à la hausse les prévisions de ventes de télévisions », explique Francois Klipfel.

En revanche, en termes de valeur, le marché n’a augmenté que de 5 %. Le prix moyen de cet équipement a en effet chuté : de 755 euros en 2008, il est passé à 585 euros l’année suivante. Sans l’arrivée des téléviseurs à technologie LED, qui représentent 6 % des ventes en valeur, le marché serait en recul.

Les smartphones

En 2009, la vente des smartphones (1) a explosé. Il s’en est vendu deux fois plus que l’année précédente, soit 3,6 millions d’unités. Au dernier trimestre, un téléphone vendu sur six était un smartphone.

(1) GFK classe dans cette catégorie les téléphones dotés d’un OS ouvert (Windows Mobile, Android…) et d’un écran tactile ou d’un clavier.

Les ordinateurs portables

Ce marché est en croissance de 32 % par rapport à 2008 : il s’est vendu plus de 4,6 millions de micro-ordinateurs portables. La croissance en valeur est moins forte : elle s’élève à 6 % seulement. En cause, l’arrivée des netbooks (il s’en est vendu 1,1 million en 2009), dont le prix est très modeste (au maximum 400 euros).

Autre facteur à prendre en compte : les portables d’entrée de gamme sont ceux qui se vendent le mieux. Francois Klipfel explique cette tendance : « Le consommateur est perdu avec tous les logos et termes concernant le type de processeur, de mémoire, l’autonomie. Du coup, plutôt que d’étudier tous ces critères, il fait le choix d’aller au plus simple : le moins cher. » 

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Coralie Cathelinais