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Téléphones et PDA ont soif de services

Emblématique de la tendance de l’année en matière de téléphonie mobile, le Treo, d’Handspring, aura été l’un des tout premiers ?” après Nokia et Kyocera malgré…

Emblématique de la tendance de l’année en matière de téléphonie mobile, le Treo, d’Handspring, aura été l’un des tout premiers ?” après Nokia et Kyocera malgré tout ?” à marier les fonctions de téléphonie à celles d’agenda électronique et de client de courrier électronique. Il dispose cependant de sérieux avantages par rapport à ses concurrents.Fonctionnant sous Palm OS, comme le modèle de Kyocera, le Treo dispose d’un miniclavier qui évite d’avoir systématiquement recours au stylet pour entrer un numéro de téléphone ou un rendez-vous sur l’agenda. Proposé d’ici à l’été prochain aux alentours de 700 euros (4 600 francs environ), le téléphone/PDA d’Handspring ne restera cependant pas seul en lice longtemps. Nokia, certes en retard sur ce marché, à déjà présenté deux nouveaux modèles de téléphones GPRS, les 6360 et 8390, qui viennent s’ajouter au Nokia Communicator 9290. Ces appareils, de même que le T68, né de l’alliance entre Ericsson et Sony, devraient permettre l’apparition d’une nouvelle gamme de services, baptisée EMS (Enhanced Messaging System), qui associent des images, des sons, des animations aux messages textes que l’on peut échanger entre les téléphones mobiles.Dès la fin de l’année, se profilerait, à en croire les constructeurs, la future génération de services de téléphonie mobile, le MMS (Multimedia Messaging System), qui elle, fait entrer en scène la vidéo. Nokia a d’ailleurs présenté à l’occasion du CES son premier vidéophone, le 7650. Destiné aux marchés asiatiques et européens, ce modèle, qui devrait coûter quelque 600 euros, est équipé d’une petite caméra et d’un émetteur récepteur de réseau sans fil très courte distance Bluetooth. Mais la disponibilité des terminaux ne signifie pas tout. Les revendeurs de téléphones mobiles aux États-Unis notent ainsi que les téléphones-PDA n’ont compté en 2001 que pour 1 % des ventes. Kyocera, presque seul sur ce marché outre-Atlantique, n’aurait pas encore réussi à y percer réellement.

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Paul Philipon-Dollet