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Télécoms: les opérateurs européens devront se transformer pour survivre

Une étude d’Alix Partners révèle que les opérateurs européens devront se transformer en profondeur pour survivre. Les Français auraient anticipé cette évolution.

Les opérateurs de télécommunications européens devront réaliser des réduction de coûts majeures représentant jusqu’à 100 milliards d’euros au total, pour renouer avec une croissance durable. 

C’est la conclusion d’une étude du cabinet Alix Partners réalisée auprès de 55 dirigeants seniors du secteur des télécoms sur les coûts et les niveaux de rentabilité en Allemagne, Italie, France, Espagne Royaume-Uni.

L’étude relève que les opérateurs européens font face à une rentabilité faible et à un bilan peu convaincant en matière de réduction de coûts sur fond de pressions concurrentielles croissantes sur leur coûts d’exploitation.

« Pour endiguer la chute des revenus, ils doivent accepter la dure réalité selon laquelle leurs modèles économiques ont besoin d’être totalement repensés et simplifiés » affirme David Benichou, co-responsable du département TMT (Télécommunications, Médias, Technologies) d’Alix Partners en France.

Les opérateurs français ne seraient pas si mal placés

L’étude suggère que les opérateurs adoptent des programmes de transformation en profondeur qui permettent de réduire durablement leurs coûts et de favoriser les conditions propices au retour à la croissance de leurs revenus.

Au milieu de ces perspectives sombres pour les opérateurs, les acteurs français ne seraient pas mal placés. « Des alliances sont en cours comme le partage de réseau de SFR/Bouygues en France ou les plateformes d’achats commune (Deutsche Telecom/Orange) mais, ces initiatives demandent une grande rigueur d’exécution pour obtenir les résultats nécessaires » explique David Benichou.

En France, un effort particulier de transformation devra être mis sur le réseau de distribution physique des opérateurs pour le marché des particuliers, estime l’étude.

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Frédéric Bergé